Le premier évêque d’Alet connu avec certitude est Hélogar. Selon Le Chronicon Britannicum vers 814, Hélogar abbé de l'Abbaye de Saint-Méen (?) demande à Charlemagne l'autorisation de relever les murs de son monastère détruits en 799 (ou peut-être seulement en 811 ?), par les troupes du marquis Guy de Nantes et ses lieutenants lors des combats contre les rebelles bretons[1]. À cette époque Rorgon du Maine contrôle la région d'Aleth. Hélogar obtient également des fonds pour restaurer l'église de « Saint-Malo en l'île » qui avait été détruite ; il la dédicace au martyrVincent de Saragosse. Le , à la suite de la visite d'Hélocar à Aix-la-Chapelle, un diplôme est accordé également par l'empereur Louis le Pieux en faveur des monastères des Saints-Méen-et-Judicaël et de Saint-Malo, confirmant le renouvellement du privilège d'immunité[2],[3],[4] attribué par Charlemagne à ces deux établissements.
Amédée Guillotin de Corson, Pouillé Historique de l’archevêché de Rennes, vol. I, Mayenne, Éditions Régionales de l'Ouest (réédition), , 840 p. (ISBN2855540836), p. 575.
Arthur de La Borderie, Histoire de la Bretagne (VI volume), vol. II, Mayenne, Joseph Floch (réédition), , p. 6,232,271-72,275