Lors de sa carrière en politique, Ibrahima gravit les échelons du parti Union pour la République, le parti au pouvoir au Togo, et en devient la vice-présidente[1]. Elle occupe plusieurs fois des postes de ministre au sein du gouvernement togolais, à la fois sous Gnassingbé Eyadéma et Faure Gnassingbé, son fils et successeur[2]. La femme politique est décrite comme étant un « lieutenant » de cette dynastie[2]. Elle occupe ainsi le poste de ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale dans le deuxième gouvernement de Gilbert Fossoun Houngbo[3].
Ibrahima est ensuite élue à la tête du Parlement de la CEDEAO peu après sa réélection à l'Assemblée nationale togolaise, le [9],[10]. Elle s'engage notamment dans la lutte contre l'émigration des jeunes depuis les pays membres de la CEDEAO[11] mais aussi s'implique dans les efforts visant à restaurer la démocratie dans les pays de la région touchés par des coups d'état militaires[12]. Avec l'aide de l'Organisation des Nations unies (ONU), elle s'engage aussi dans des initiatives visant à renforcer la place des femmes au sein des élites dirigeantes des pays de la CEDEAO[13]. Elle alerte aussi sur le risque posé pour la région par le terrorisme et l'extrémisme[14].
Notes et références
Notes
↑Poste intitulé « Ministre des Affaires sociales et de la Promotion de la Femme » du au , puis « Ministre de l'Action sociale, de la Promotion de la femme et de la Protection de l'Enfant et des Personnes âgées » du au .