Henri de Pimodan
Henri de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, né à La Jumellière (Maine-et-Loire) le et mort à Ludwiglust (Allemagne) le , est un officier de marine français. Capitaine de corvette, résistant, il est arrêté, torturé, puis meurt en déportation. Deux navires portent successivement son nom. BiographieHenri de Pimodan est le fils de Charles de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, officier de cavalerie, et d'Yvonne de La Grandière (petite-fille de l'amiral Pierre-Paul de La Grandière). Il entre en 1930 à l'École navale. Il en sort 6e et choisit de servir dans les fusiliers marins[1]. Il navigue en Atlantique à bord de la Ville d'Ys puis du Jules-Verne, et ensuite en Méditerranée à bord du Duquesne. En 1937, il est instructeur à l'École des fusiliers[2]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, nommé lieutenant de vaisseau en 1940, il navigue sur le croiseur Georges Leygues à bord duquel il se distingue à la bataille de Dakar. Il embarque sur le croiseur Jean de Vienne basé à Toulon[2]. Embarqué sur le Jean de Vienne, il assiste au sabordage de son bâtiment à Toulon le 27 novembre 1942 avec la flotte française. Il est nommé ensuite dans un service de reclassement du personnel, puis au secrétariat d'État à la production industrielle. Il entre dans la Résistance, au sein de l'Organisation de résistance de l'armée[1],[2]. Il est arrêté le par la Gestapo. Torturé dans l'annexe de la rue Mallet-Stevens[3] de la Gestapo française, il ne parle pas. Il est déporté ensuite au camp de Ludwigslust en Allemagne. Pendant sa captivité, il est promu capitaine de corvette le . Il meurt dans le camp le [1],[2]. Distinctions
Hommages
Notes et références
Sources
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