Henry Philip HopeHenry Hope
Henry Philip Hope, né le à Amsterdam (Pays-Bas) et mort le à Kent (Royaume-Uni), est un collectionneur d'origine néerlandaise établi à Londres. Il est l'un des héritiers de la banque Hope & Co. sans avoir été un banquier lui-même mais plutôt un dilettante des arts et plus particulièrement des gemmes[1]. OriginesIl est fils de Jan Hope (en) (-) et de Philippina Barbara van der Hoeven (morte le ). Il est le frère benjamin de Thomas Hope (1769-1831) et d'Adrian Elias Hope (-)[1],[2]. Un grand collectionneur de gemmesIl fut un grand collectionneur de gemmes dont le diamant bleu de 45,52 carats (environ 9,1 g) ainsi qu'une grande perle de 1 800 grains (soit 90 g) qui portent toujours le nom de Hope : le catalogue de sa collection fut publié peu de temps après sa mort par Bram Hertz[3]. Les conditions de l'acquisition du diamant bleu demeurent incertaines[1]. Les archives retrouvées au Muséum national d'histoire naturelle ne laissent place à aucune certitude[4] : « Un certain Charles Achard, donateur du plomb [au musée] et joaillier à Paris, a laissé l'indication que le diamant français aurait été possédé par son client « Mr Hoppe [sic] de Londres ». Il devient alors possible d'envisager qu'Henry Philip Hope a acquis le diamant bleu français après son vol en 1792. » Serait-ce lui qui l'aurait fait retailler vers 1812 pour le mettre en gage de manière à récupérer des liquidités à la suite de la dévaluation de la livre sterling liée au blocus continental de l'Angleterre imposé par Napoléon Ier[2] ? Ces mêmes archives révèlent qu'Henry Philip Hope a également acheté un saphir de 137 carats ayant auparavant appartenu à la famille Ruspoli de Rome et qui fut confondu jusqu'en 2013 avec le « Grand Saphir » de Louis XIV, de poids comparables mais de facettages très différents (losange au lieu de coussin). Dans son ouvrage sur les pierres précieuses, le minéralogiste français René-Just Haüy cite Henry Philip Hope comme l'un des mécènes les plus distingués de son temps[5]. Hope a été également propriétaire de la sculpture Psyché ranimée par le baiser de l'Amour d'Antonio Canova pendant une courte période à la fin des années 1790 avant de la revendre à Joachim Murat en 1800. Références
Liens externes
|