Hermann GruberHermann Gruber
Compléments Gruber était une autorité reconnue sur la franc-maçonnerie Hermann Gruber, né le à Kufstein, au Tyrol (Autriche) et mort le à Valkenburg (Pays-Bas), était un prêtre jésuite autrichien, écrivain et essayiste de renom, grand connaisseur du positivisme et de la franc-maçonnerie. Il utilisait fréquemment le nom de plume Hildebrand Gerber. BiographieAprès des études secondaires faites au collège-internat jésuite ‘Stella Matutina’ de Feldkirch le jeune Hermann entre au noviciat des Jésuites le . Après le noviciat, il fait des études classiques à Munster, la philosophie à Maria-Laach (1871-1872), qui se termine par un exil (avec les Jésuites allemands) et installation à Blijenbeek dans les Pays-Bas. Après une période d’enseignement à Feldkirch (le régendat), Gruber fait ses études de théologie préparatoires au sacerdoce à Ditton Hall (1876-1880), près de Liverpool, en Angleterre, tout en enseignant la philosophie aux jésuites exilés Français à Mold, au Pays de Galles. De 1881 à 1887, il fait du travail pastoral auprès des allemands d'Arlon, en Belgique, et de Berne, en Suisse. À partir de 1887 la vie du père Gruber est entièrement consacrée à l’écriture. Il retourne à Exaten (Pays-Bas), le quartier général des Jésuites allemands en exil, et y collabore à la revue Stimmen aus Maria-Laach (aujourd'hui Stimmen der Zeit). Ses préoccupations sont le positivisme religieux d’Auguste Comte et la franc-maçonnerie, contre lesquels il se bat. En ce qui concerne la franc-maçonnerie il devient une autorité internationalement reconnue[Par qui ?][réf. nécessaire]. Son nom de plume est Hildebrand Gerber. Ses études sur la franc-maçonnerie sont cependant honnêtes et modérées. En fait les loges elles-mêmes lui fournissent les documents nécessaires. En 1889, il rencontre le faux Paul Rosen à Anvers et le démasque. À Bruxelles (1914), il enquête et dénonce les tromperies de l’anti-maçon Leo Taxil, auquel il avait d'abord cru. Son étude sur la question scolaire et la crise constitutionnelle au Luxembourg (1916) lui vaut une condamnation par contumace. Ses œuvres principales ont été traduites en français et en italien. Le père Hermann Gruber meurt à Valkenburg, maison des Jésuites allemands en exil aux Pays-Bas, le . ÉcritsLa plupart de ses écrits sont signés Hildebrand Gerber[1] :
Bibliographie
Références
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