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Par rapport au phénotype habituel des félins à « dents de sabre », apparaissant dans Smilodon, Megantereon et le féliformeBarbourofelis, leurs canines supérieures sont plus petites que celles de félins de taille comparable mais avec des bords en dents de scie[3],[4]. Le phénotype des « dents de cimeterre », longues et courbes, a évolué indépendamment dans plusieurs autres familles de mammifères[5].
Dans les genres Homotherium et Lokotunjailurus, le corps fin et les membres longs conviennent bien à la course tandis que les autres Machairodontinae, tout en partageant les caractères du long cou et des canines en dent de sabre, sont plus proches des Pantherinae actuels par leur jambes plus courtes et leur queue plus longue[6]. Les plus grandes espèces de Machairodontini, avec un corps massif, atteignent la taille de Smilodon populator[7].
Histoire évolutive
D'après les séquences de l'ADN mitochondrialextrait des fossiles, on estime que la lignée de Homotherium a divergé de celle de Smilodon il y a environ 18 Ma[8].
La forme de dent en cimeterre a été utilisée pour aider à la chasse à la mégafaune herbivore. Avec sa forme hyper tranchante et dentelée, elle était parfaite pour arracher la chair des proies abattues. Cependant, si cette dent entrait en contact avec des os, elle pouvait se coincer, se déchirer en dents de scie ou même se casser complètement, privant l'organisme de son instrument de nutrition, ce qui entraînerait sa mort par inanition[4],[9].
Il y a un débat sur la façon dont la dent de cimeterre a évolué chez les félins et les autres mammifères. Certains auteurs voient dans ces phénotypes un trait de dimorphisme sexuel lié, à l'origine, à la compétition sexuelle, alors que d'autres préfèrent y voir une plus classique adaptation liée au mode de vie. L'argument en faveur du dimorphisme sexuel est que, chez les mammifères, celui-ci donne un avantage aux mâles pour rivaliser auprès des femelles : ce n'est que dans un second temps que les dents en cimeterre ou en dague seraient devenus un instrument de prédation des méga-herbivores, ce qui aurait entraîné une sélection favorable de ce trait aussi chez les femelles[10]. L'autre thèse est que la niche écologique de prédation des méga-herbivores se trouvait vacante assez tôt pour favoriser la dent en cimeterre ou en dague même en l'absence d'attirance sexuelle[11].
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