Le , la frégate entre en collision avec le Robuste. Endommagée, elle reçoit quelques réparations de fortune[5]. Ayant hissé le signal d’incommodité de manœuvre, elle met le cap sur Rochefort.
Elle rencontre le sloop britannique Fortune, commandé par le capitaine Stuart, avant d’arriver à hauteur de la baie de Quiberon.
« […] Le 16, j'avais dépêché la Fortune vers Quiberon pour avertir le capitaine Duff de bien se tenir sur ses gardes. Sur sa route, elle rencontra l‘Hébé, une frégate française de quarante canons, avec des mâts de fortune, et se battit contre elle pendant quelques heures. Le lieutenant Stuart, second du Ramillies, à qui j’avais confié le commandement de ce sloop, trouva malheureusement la mort. Les officiers survivants, après s’être consultés, prirent le parti de s’éloigner, comme trop inférieurs en forces […][6]. »
— Rapport de l’amiral Hawke à l’amirauté britannique, [N 2].
De retour de sa mission, la frégate arrive en métropole le [8].
↑« On the 16th I had dispatched the Fortune, to Quiberon, with directions to captain Duff to keep stricly on his guard. In his way thither she fell in with the Hebe, a French frigate of fourty guns, under jury masts, and fought her several hours. During the engagement lieutenant Stuart, 2d of the Ramillies, whom I had appointed to command her, was unfortunately killed. The surviving officers, on consulting together, resolved to leave her, as she proved two strong for them »[7].
↑(en) John Charnock, Biographia navalis, or Impartial memoirs of the lives and characters of officers of the navy of Great Britain, from the year 1660 to the present time, vol. 4, Londres, R. Faulder, 1794-1798 (BNF30224489, lire en ligne), p. 281.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN2-7181-9515-0, BNF36697883)
Pierre de La Condamine, Le combat des Cardinaux : 20 novembre 1759, baie de Quiberon et rade du Croisic, La Turballe, Éditions du Bateau qui vire, rééd. Alizés - L'Esprit large, (1re éd. 1982), 143 p. (ISBN2-911835-03-4, BNF37624571)
Guy Le Moing, La bataille des « Cardinaux » : (20 novembre 1759), Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 179 p. (ISBN2-7178-4503-8, BNF38940411)
Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)
Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
(en) Riff Winfield et Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Sail 1786 - 1861 : Design Construction, Careers and Fates, Seaforth Publishing, , 464 p. (ISBN978-1-84832-204-2)