Immunité humoraleL'immunité humorale, ou immunité à médiation humorale, est l'immunité adaptative par production d'anticorps. ÉtapesCette réponse immunitaire se compose de quatre grandes étapes : la reconnaissance de l'antigène et une sélection clonale, la prolifération clonale, la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes et la formation de complexe immun pour neutraliser l'antigène.
Lymphocyte humoralLes anticorps ou immunoglobulines sont des protéines qui circulent dans le plasma. Ils sont élaborés par un type de lymphocytes, les lymphocytes B, en présence d'un antigène, dans les ganglions lymphatiques ou la rate. Les lymphocytes B se forment dans la moelle rouge des os, où ils subissent une évolution complexe leur donnant leurs propriétés immunitaires. Venus à maturité, ils émigrent vers les ganglions lymphatiques. Éducation immunitaire individuelleLa fonction première du système immunitaire est d'adapter la défense immunitaire aux variations de notre environnement et aux adaptations de nos parasites et pathogènes. L'immunité est « éduquée » par son histoire et est douée d'une certaine mémoire (ce qui permet la vaccination). Une récente (2015) étude[1] basée sur la comparaison de la santé de « faux » et « vrais jumeaux » (210 vrais-jumeaux et faux-jumeaux de 8 à 82 ans, suivis pour plus de 200 paramètres de leur système immunitaire, ce qui est une première en termes de nombre de paramètres d'intérêt immunologiques), a confirmé qu'après notre naissance, l'environnement a bien plus d'effets que nos gènes sur le fonctionnement et l'efficacité de notre immunité, notamment via l'exposition antérieure de l'organisme à des agents pathogènes (et/ou à des vaccins)[1].
Rôle des lymphocytes B et TLymphocytes T : leur rôle est essentiel dans le système immunitaire puisqu'ils éliminent les agents pathogènes considérés comme « dangereux » pour l'organisme. En revanche, ils n'interviennent pas en première ligne mais dans un second temps, une fois activés. Ils ont aussi une mémoire leur permettant de se souvenir des caractéristiques de l'agresseur (agent infectieux et/ou cellule tumorale) pour permettre un redéploiement et une attaque plus rapide, plus forte et plus durable. Lymphocytes B : une fois l'interaction avec l'antigène spécifique accomplie, les cellules B sont activées et se divisent en cellules mémoire ou en plasmocyte, une cellule spécialisée dans la fabrication et la sécrétion d'anticorps circulants. Dans certains cas, ce sont les lymphocytes T qui activent et transforment les lymphocytes B. Les anticorps combattent alors l'agent pathogène en se fixant directement sur l'antigène de la cellule et en empêchant le virus ou la bactérie par exemple, de la contaminer. Ils ont aussi la capacité de se lier directement au pathogène pour le détruire ou se lier ou activer les macrophages et lymphocytes NK pour être plus efficaces[2]. Notes et références
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