Imre MikóImre Mikó
Portrait par Miklós Barabás
Le comte Imre Mikó de Hidvég (en hongrois : hidvégi gróf Mikó Imre, [ˈhidveːgi ˈgɾoːf ˈmikoː ˈimɾɛ]), né le à Zabola (actuelle Zăbala) et décédé le à Kolozsvár (actuelle Cluj-Napoca), est un homme politique et un historien hongrois. Il fut notamment ministre et gouverneur de Transylvanie. Il travailla sans relâche à l'essor économique, culturel et scientifique de son pays, surtout en Transylvanie, d'où son surnom de « Szécheny de la Transylvanie », en référence au comte István Széchenyi, « le créateur de la Hongrie moderne » et « le plus grand Hongrois ». Il est membre de l'Académie hongroise des sciences. BiographieImre est le fils du comte György Mikó, juge royal du comté de Háromszék et de la comtesse Borbála Mikes. La famille Mikó est une ancienne famille noble transylvaine remontant au XIIIe siècle (1252), titrée comte au XVIIIe siècle. Il lègue vers la fin de sa vie son propre jardin à la ville de Kolozsvár pour y aménager un parc public. Il est ainsi appelé par les magyarophones parc Mikó. Il est maintenant un parc de la Faculté de Géographie, au sein de l'Université Babes-Bolyai. Après sa mort, sa maison est devenue le siège de l'Institut botanique et le jardin attenant le noyau de l'actuel Jardin botanique Alexandru Borza de Cluj. Il repose au cimetière Házsongárd de Cluj. Son buste en bronze, situé dans ledit parc, fut laissé à l'abandon et masqué par la végétation pendant la période communiste. Honneurs, décorationsIl était grand-croix de l'Ordre impérial de Léopold (Lipót-rend nagykereszt) (1873), grand échanson du royaume (főpohárnokmester), membre de la chambre des Magnats, membre d'honneur de l'Académie hongroise des sciences (1858) puis membre de son conseil d'administration (1865). Il était également citoyen d'honneur des villes de Kolozsvár (1854), Marosvásárhely (1856), Gyulafehérvár (1859), Székelyudvarhely (1859), Szatmárnémeti (1861), Csongrád (1861), Nagybánya (1867) et Fiume (1869). Il était aussi membre 1re classe de l'ordre ottoman du « Mecidî » Bibliographie
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