Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Après une scolarité primaire et secondaire en Tunisie, elle part en France à ses 18 ans où elle intègre les CPGE, option philosophie, du lycée Lakanal de Sceaux (1994-1996). En 2005, elle soutient une thèse de doctorat en Critical Studies intitulée La critique des traditions arabo-musulmane et gréco-occidentale par Adonis et Yves Bonnefoy (Sorbonne) sous la direction de Pierre Brunel[2].
Elle est auteure de travaux sur des figures communes à la Bible et au Coran (Noé), sur le soufisme (Ibn Arabî)[3] et sur la réception du Coran dans la littérature.
En 2012, elle participe à l’Appel des femmes arabes pour la dignité et l’égalité lancé dans Le Monde, le [5].
En 2014, elle signe la tribune « Non au sexisme et au racisme », tribune publiée dans Libération le [6]. Elle signe, la même année, la Tribune du Monde du , «Halte aux détentions arbitraires en Syrie»[7].
En 2015, elle publie Intersectionnalité et féminismes arabes avec Kimberlé Crenshaw dans la revue The Postcolonialist[8].
En 2019, Inès Orchani initie le projet Ô Féminin Pluriel à la Médiathèque Louis Pergaud d'Arcueil (traduction et diffusion de textes de féministes de langue arabe) sous le pseudonyme de NES[9].
Elle propose la création d'une nouvelle discipline, l'ipsologie[10], entendue comme création de soi. Elle initie également le mouvement Feminosophy[11], invitant à la redécouverte des femmes philosophes.
En 2020, elle crée la bibliothèque numérique trilingue arabe-français-anglais "Monde Traduction World Translation".
Inès Orchani, dans un entretien accordé à la revue El Espectador le , décrit la littérature comme "média permettant la compréhension de l'autre"[12].
Œuvre
Premier écrit
En 1994, sa nouvelle L’homme de lointaine tendresse et de silence[13], écrite en 1993, obtient le Prix spécial du jury du jeune écrivain francophone, et est publiée dans Course contre la montre, et 12 autres nouvelles[14].
Dorothée Werner, dans son article "La double culture en héritage"[15] décrit le livre d'Ines Orchani comme "un manifeste féministe vibrant, écrit à la première personne, quelque part entre l'essai combatif et le récit de soi décalé, la politique et la poésie." (Elle, ]).
Selon Laure Adler, dont Inès Orchani est l'invitée, sur France Inter le [16], Gazelle Théorie "est aussi un poème" qui invite la femme à "regarder le monde sans forcément être la proie des hommes qui la regardent". Dans la même émission, Ines Orchani déclare "Je suis pour une neutralisation du rapport de force. J'ai très peur des révolutions qui tournent un peu en rond. J'ai très peur des renversements qui ne sont pas des dépassements."
Dans son article Devenir ghzâl"[17] pour la revue En attendant Nadeau, du , Eugénie Bourlet écrit: « Ines Orchani enjambe sans ménagement les limites tracées entre les sexes, mais aussi entre les sociétés, les mœurs, les religions, les langues. Comme pour le genre, le choix borné à l’une ou l’autre culture ne l’intéresse pas. » Cette aspiration au dépassement est confirmée par Julie Gonnet dans son article «Gazelle Théorie»: un manifeste féministe pour « libérer la parole en arabe », dans Jeune Afrique du . Ainsi, en préambule de l'interview consacrée à l'auteure, la journaliste qualifie Gazelle Théorie de "manifeste pour une société non-genrée, émancipée des rapports de force"[18]. Dans cet entretien, Ines Orchani éclaire les contours de son féminisme à travers la question de la filiation littéraire à laquelle elle préfère "l’idée d’auteurs qui seraient comme des îles qui communiqueraient entre elles". L'auteure s'inscrirait donc dans un "archipel" où son féminisme communiquerait avec Virginie Despentes, Pierre Bourdieu, Mariama Bâ, ou encore Cheikh Hamidou Kane, May Ziadé et Nawal Saadawi.
(fr) 1993 Nouvelle « L’homme de silence et de lointaine tendresse » : Prix Spécial du jury du 17e concours du jeune écrivain de moins de 20 ans (publié dans le recueil collectif Course contre la montre et douze autres nouvelles), NEA-EDICEFF Jeunesse, 1994 lire en ligne
↑(es) María Paula Lizarazo Cañón, « Inés Horchani: “La literatura es la mediación que permite la comprensión del otro” », El Espectador, (lire en ligne)