Józef Wesołowski
Józef Wesołowski, né le à Nowy Targ (Pologne) et mort le au Vatican, est un prélat catholique polonais, archevêque titulaire de Sléibhte, ayant exercé les fonctions de nonce apostolique. Accusé d'actes pédophiles, il est rappelé et relevé de ses fonctions le puis renvoyé à l'état laïc en avril 2014. Pour le procès pénal, il est arrêté le . BiographieLe , Józef Wesołowski est ordonné prêtre à Cracovie, par le cardinal Karol Wojtyla. Le , il est nommé archevêque titulaire de Sléibhte et nonce apostolique en Bolivie. Il est consacré évêque le , par le pape Jean-Paul II. Ses co-consécrateurs sont Giovanni Battista Re et Marcello Zago. Le , il est nommé nonce apostolique au Kazakhstan et au Tadjikistan. Le , il est nommé nonce apostolique au Kirghizistan puis, le , en Ouzbékistan. Le , il est nommé nonce apostolique en République dominicaine. Le il meurt, d'un infarctus aigu du myocarde[1], à 67 ans à Rome[2]. Affaire de pédophilieEn 2013, les médias dominicains accusent Józef Wesołowski d'avoir eu des relations tarifées avec des mineurs. Le , il est alors relevé de ses fonctions par le Saint-Siège[3]. Procès canoniqueLe , à l’issue de son procès canonique pour détention de matériel pédopornographique et abus sexuels sur mineurs[4] devant la Congrégation pour la doctrine de la foi, une sentence de réduction à l'état laïc est prononcée contre lui. Il dispose alors de deux mois pour déposer un recours[5]. Le 25 août, dans une déclaration à la salle de presse, Federico Lombardi signale que Józef Wesołowski a fait appel de la décision dans le délai prescrit[6]. Procès pénalLe , il est arrêté à son domicile romain par la gendarmerie du Vatican à l'initiative du pape François. Il est alors, à l'issue d'une audience préliminaire, mis en résidence surveillée ; l'état de santé de l'accusé empêchant une forme de détention plus restrictive[7]. Son procès devait avoir lieu le au Vatican mais il s'est limité à une courte audience formelle et les débats ont été renvoyés à une date ultérieure, en raison de l’absence de l'ancien nonce qui était alors, en effet, hospitalisé en soins intensifs dans un hôpital de Rome[8]. Son décès met un terme au procès. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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