En tant que réalisateur, ses plus grands succès sont O Trapalhão nas Minas do Rei Salomão, Os Saltimbancos Trapalhões et Os Trapalhões na Serra Pelada[1]. O Trapalhão nas Minas do Rei Salomão, est le seul film consacré aux Os Trapalhões, resté de nos jours le gros succès du box-office brésilien en collaboration avec la troupe[2].
En 1948, il s’installe à Rio de Janeiro où il contribue beaucoup à la professionnalisation du cinéma brésilien grâce à son expérience diversifiée. Son premier travail fut en tant qu'assistant-réalisateur et scénariste d'A Escrava Isaura d'Eurídes Ramos, adaptation du roman L'Esclave Isaura de Bernardo Guimarães[3]. Sans quitter Cinelândia Filmes, il commence à travailler pour Atlântida Cinematográfica où plus tard, il réalise son premier film, Areias ardentes en 1952. Il réalise des films dramatiques qui n'ont pas eu de succès auprès du public contrairement aux comédies, les chanchadas.
Dans les années 1950, il travaille avec Watson Macedo et puis, avec Roberto Farias[4]. À partir de 1955, il travaille pour Herbert Richers, pour lequel il réalise 18 films, dont une série de comédies mettant en vedette des acteurs tels que Ankito, Grande Otelo, Zé Trindade et Ronald Golias[5]. Néanmoins, il continue à la réalisation ou à la production de films policiers, dramatiques ou destinés aux enfants.
En 1967, il réalise Adorável Trapalhão dans lequel, il rencontre Renato Aragão avec lequel il établirait un partenariat solide[6]. Il fonde JBTV -J.B. Tanko Filmes Ltda en 1969. En collaboration avec les Os Trapalhões, il réalise O Trapalhão nas Minas do Rei Salomão en 1977, l'un des plus grands box-offices du cinéma brésilien ayant récolté environ 5 786 226 d'entrées[1],[2].
Un an plus tard, il réalise le film érotico-dramatique à succès As Borboletas também Amam avec l'actrice Angelina Muniz.
En 1981, il réalise Os Saltimbancos Trapalhões, considéré comme le meilleur film des Os Trapalhões. L'année suivante, il réalise Os Vagabundos Trapalhões et Os Trapalhões na Serra Pelada. En 1983, il produit Perdoa-me por Me Traíres, réalisé par Braz Chediak, basé sur la pièce de théâtre éponyme de Nelson Rodrigues[7].
Lorsque Dedé Santana, Zacarias et Mussum se sont séparés de Renato Aragão, créant DeMuZa Productions, il produit la comédie Atrapalhando à Suate de Victor Lustosa et Dedé Santana. À 81 ans, il réalise son dernier film, Os Fantasmas Trapalhões avec les Os Trapalhões avant de mettre un terme à sa carrière[8].
Il décède le à l'âge de 87 ans, victime d'une crise cardiaque à Rio de Janeiro[9]. Son fils unique, Alexander Tanko vend l'entreprise à CaradeCão en 1999, conservant uniquement la gestion des droits sur les films de son père. Son fils meurt d'une crise cardiaque le à l'âge de 53 ans. Il n'a laissé aucun héritier[10].
Collaborateurs récurrents
J.B. Tanko a travaillé fréquemment (au moins à trois reprises) avec plusieurs acteurs : Renato Restier, Renato Aragão, Mussum, Dedé Santana, Zacarias, Costinha, Grande Otelo, Ankito, Wilson Grey, Carvalhinho et Fada Santoro.
De l'autre coté de la caméra, il collabore régulièrement avec les scénaristes Victor Lustosa, Gilvan Pereira, Victor Lima et le producteur Herbert Richers.
Filmographie
Cette liste est établie à partir des fiches techniques venant de Cinemateca Brasileira et IMDb[11].
Cette liste reprend les plus grands succès commerciaux de J.B Tanko, c'est-à-dire uniquement les films ayant été regardés par plus de 1 000 000 spectateurs au box-office brésilien[1].
↑Il fut crédité sous le nom de Josef Tanko dans Eine Seefahrt, die ist lustig (1935) ou encore Josip Tanko dans O Noivo de Minha Mulher (1950) et Josip B. Tanko dans Tocaia (1951).
↑ ab et cLuis Joly et Paulo Franco, Os adoráveis trapalhões, São Paulo, Matrix Editora, , 160 p. (ISBN8582303238)
↑ a et bLúcia Nagib, O cinema da retomada: depoimentos de 90 cineastas dos anos 90, Editora 34, , 526 p. (ISBN8573262540)
↑Fernão Ramos et Luiz Felipe Miranda, Enciclopédia do cinema brasileiro, São Paulo, SENAC São Paulo, , 582 p. (ISBN8573590939)
↑José Mário Ortiz Ramos, Cinema, televisão e publicidade: cultura popular de massa no Brasil nos anos 1970-1980, São Paulo, Annablume, , 256 p. (ISBN8574194212), p. 229
↑(pt) « Alexander Tanko », Alexandertanko.blogspot.com, (consulté le )