Jacques Brunhes est le fils d'un chauffeur de taxi et d’une mère sans profession. Après une formation à l'École normale d'instituteurs d’Auteuil, il obtient un poste d'instituteur dans une école du 18e arrondissement de Paris[1].
En 1962, il est nommé professeur de lettres-histoire-géographie dans un collège de Villeneuve-la-Garenne[1].
Parcours politique
Adhérant au Parti communiste français à partir de 1953, il s'investit particulièrement sur les questions relatives à l'éducation et devient secrétaire de rédaction de L'École et la Nation. Membre de la section communiste de Gennevilliers, il entre au comité fédéral Seine-Ouest, puis au bureau fédéral du PCF. Il y devient le responsable de l’activité sur les questions laïques et en direction des enseignants[2].
Durant ses mandatures, il est secrétaire de l'Assemblée (1979-1986, 2002-2007), vice-président (1993-1994), questeur (1997-1998, premier questeur communiste depuis 1947). Il est vice-président de la Commission des Affaires culturelles, familiales et sociales de 1981 à 1986, membre de la Commission des lois de 1988 à 2002, puis de la Commission de la Défense nationale et des forces armées[1].
Dans le même temps, il est élu conseiller municipal de Gennevilliers en 1983 et conseiller général des Hauts-de-Seine en 1985, avant d'occuper la fonction de maire de Gennevilliers de 1987 à 2001.
↑Olivier Bureau, « Gennevilliers pleure son ancien maire, Jacques Brunhes, mort à 86 ans : L’ancien élu communiste s’est éteint ce mercredi à l’âge de 86 ans. L’émotion est unanime dans une ville où il a laissé une profonde empreinte », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).