Jacques Serge Busse, né le à Vincennes et mort le à Paris 14e[1], est un peintre, pastelliste, lithographe, sérigraphe, dessinateur, illustrateur, historien de l'art et professeur français.
Parallèlement à son activité de peintre, il mène deux autres carrières : l'une d'enseignant, d'abord à l'Académie de la Grande Chaumière (1961) puis dans différentes écoles comme l'École des Beaux-Arts de Nancy, à Marseille (1965), à Limoges et Dijon[3]. Il est également chargé de cours à l'université Paris IV-Sorbonne (1972-84), et assistant auprès de l’Inspection générale des enseignements artistiques (à partir de 1974). Son autre carrière étant celle d'historien et écrivain d'art ; il rédige des articles pour la version en français, des Éditions Gründ, du dictionnaire des peintres Bénézit (Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays) dont il dirigera les deux dernières rééditions, la dernière édition étant sortie en quatorze volumes en 1999[4],[5].
Jacques Busse a également publié un ouvrage théorique sur l'impressionnisme, traduit de l'allemand des poèmes de Christian Morgenstern et produit un petit livre d’humour.
Œuvre
Les œuvres de Jacques Busses comprennent des mosaïques, des vitraux, des illustrations et des peintures.
Peintre non figuratif, sa peinture traduit par ses rythmes et ses géométries un élan lyrique[5] ; l'œuvre de Jacques Busse qui s'étend de 1945 à 2003 s'articule en une quinzaine de périodes de styles différents allant de recherches optiques, au néo-cubisme, de l'expressionnisme abstrait au constructivisme, allant parfois dans ses dessins vers l'hyper-réalisme. Comme il l'a lui-même déclaré :
« J'ai préféré l'intérêt et le plaisir de voyager à l'intérieur de la peinture, à l'obligation qu'exige le marché de l'art de s'en tenir à la répétition d'une seule et même manière de peindre identifiable[4]. »
Jacques Busse, L'Impressionnisme, une Dialectique du Regard, Neuchatel, Ides et Calendes, .
Dictionnaire Bénézit (Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, en quatorze volumes) : Jacques Busse en est rédacteur en chef à partir de 1949 et dirige les trois rééditions successives respectivement de 1949-1955 (deuxième édition), de 1969-1976 (troisième édition) et de 1999 (quatrième édition).
Traductions
Jacques Busse a traduit l'écrivain allemand Christian Morgenstern, notamment l'intégralité des poésies du recueil Les Chansons du Gibet.
Laloula, comptines et chansons du gibet (trad. Jacques Busse), NordSud, , 44 p. (ISBN978-3-314-20851-5).
Les Chansons du Gibet, traduction intégrale en 4 volumes bilingues :
(de + fr) Les chansons du gibet — III. Palma Kunkel (trad. de l'allemand par Jacques Busse), Cognac, Le Temps qu'il fait, , 160 p. (ISBN2-86853-345-0).
(de + fr) Les chansons du gibet — IV. Der Gingganz (trad. de l'allemand par Jacques Busse), Cognac, Le Temps qu'il fait, , 184 p. (ISBN2-86853-401-5).
Ouvrages
Jacques Busse, Propos d'ivrogne (Boire ou ne pas boire c'est là la question), éditions Obsidiane, .
Jacques Busse, Propos d'Ivrogne suivi de Serrements d'Amour, éditions Obsidiane, .