Docteur en droit avec une thèse qu'il soutient le mercredi dont le sujet est Législation et police des spectacles pendant la Révolution, 1789-1800, il se fait connaître par de nombreux articles sur la Révolution française et par des ouvrages sur le sujet[2].
Il fut président de l'Association (alors Syndicat) des écrivains catholiques de langue française de 1936 à 1964[3] ainsi que de l'Institut historique de France (1938-1944). À la tête de l'association des écrivains catholiques, il organise en 1938 la première vente des écrivains catholiques dans les salons du Figaro. En 1939, l'association compte 204 membres. Hérissay en devient président d’honneur en 1964[4].
En 1927, il reçoit le prix Montyon pour Les Pontons de Rochefort[5] et en 1953, Jacques Hérissay est récompensé du Grand prix Gobert de l'Académie française pour son ouvrage La Vie religieuse à Paris[6]. L'Académie française lui remet aussi en 1964 le prix Georges-Dupau pour l'ensemble de son œuvre[7].
Publications
Un Girondin, François Buzot député de l'Eure à l'Assemblée constituante et à la Convention, 1760-1794, Perrin, 1907.
Législation et police des spectacles pendant la Révolution, 1789-1800, thèse, Henri Jouve, 1909.
Le Monde des théâtres pendant la Révolution 1789-1800, d'après des documents inédits, Perrin, 1922.
Les Prêtres pendant la Terreur. Les Pontons de Rochefort, 1792-1795, Perrin, 1925.
La vie ébroïcienne pendant la révolution 1789-1800, C. Hérissey, 1928.
L'assassinat de Le Pelletier de Saint-Fargeau, Émile-Paul frères, 1934.