Jacques MuraccioleJacques Muracciole
Jacques Muracciole est un poète, écrivain, dramaturge, acteur, journaliste et dessinateur français, né en 1902 et mort en 1961 à Nice[1] (Alpes-Maritimes). Il est enterré au cimetière de Muracciole (Haute-Corse) auprès de ses parents. BiographieJeunesseIl est le sixième et dernier enfant de Bernard-Marie Muracciole, géomètre d’état et de Marie-Jeanne Vincensini son épouse. Bernard-Marie est chargé par le gouvernement français de faire des relevés topographiques du sud-tunisien. Ses cinq premiers enfants (3 garçons et 2 filles) naissent à Muracciole, petit village accroché au seuil de la forêt de Sorba à 2 kilomètres de Vivario, en Corse. Son dernier né, Jacques, voit le jour à Sfax en Tunisie. Ayant atteint l’âge de la retraite, Bernard-Marie Muracciole est engagé par le gouvernement beylical à poursuivre ses relevés, et ainsi, toute sa famille s’établit durablement à Bizerte (Tunisie). CarrièreEntré très jeune aux PTT à Bizerte, Jacques Muracciole prend sa retraite en 1958, à Nice comme inspecteur. Dans les années 45/50 il participe activement à la mise en place de la Mutuelle des PTT en Tunisie.Parallèlement, dès son plus jeune âge, il commence à écrire poèmes et pièces de théâtre. Il est, entre autres, Délégué général pour l’Afrique du Nord de la « Société des Poètes Français », Délégué pour la Tunisie de « l’Académie des Poètes Classiques », Secrétaire général de la Société des « Écrivains de l’Afrique du Nord » et adhérent de la « Société des Gens de Lettres »… Journaliste, il écrit dans de nombreux journaux et revues en particulier dans le journal tunisois « La Dépêche Tunisienne » et est membre du « Syndicat des Journalistes et Écrivains » (Carte de presse no 12647 B). Directeur Littéraire de Radio-Bizerte, il tient, des années durant, une chronique hebdomadaire au cours de laquelle il répond aux auditeurs en « sabir », langue mariant l’arabe (qu’il parle couramment) et le français. Pour cette émission et certaines pièces, Il est reconnu à cette époque comme le « roi » du sabir. Ses œuvres nombreuses et variées lui valent d’être lauréat de nombreux prix : le 1er prix du Théâtre en vers de la Fédération littéraire de France, le prix Deldebat de Gonzalva de la Société des Poètes Français, le prix du Théâtre en prose de la Société littéraire des P et T et le prix de la Fédération littéraire de France, etc. Pour son dernier ouvrage paru en 1955, « Puisque l’on a tout dit », il est, en 1956, couronné par l’Académie Française (Prix Jean Bouscatel). Au début des années 1930, il écrit et réalise un film « Les amours du poète » projeté dans les cinémas de Bizerte. Il fut durant de longues années le correspondant pour la Tunisie et l'ami de tous les grands poètes de son époque. Quand en 1949, après le décès de son fils aîné il écrivit son ouvrage Guy, mon petit, tous ses amis poètes lui envoyèrent une contribution. Ainsi parurent sous forme de « florilège » les poèmes de Charles Dornier, Pierre Grosclaude, Delphine Marti, Albert de Teneuille et René Fauchois, etc. René Fauchois, auteur notamment de Boudu sauvé des eaux fut un grand ami de jacques Muracciole qui ne manqua pas de le recevoir à son domicile, à Tunis, lors d'un de ses voyages.. RécompensesCommandeur du Nichan Iftikhar (la plus haute distinction beylicale de l’époque), Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques et Chevalier du Mérite Social. Officier du Mérite poétique il a en outre reçu la médaille de vermeil de la « Société Nationale d’Encouragement Au Bien ». Pendant de longues années, son poème « Quand je serai bien vieux » paru dans les Récitations des « Cahiers Régionaux Pédagogiques », aux côtés de ceux de Victor Hugo, Lamartine et Alfred de Vigny, entre autres, fut étudié par les enfants des écoles primaires[2]. En 1967, son fils Bernard Muracciole, artiste lyrique de l'Opéra de Paris, a enregistré à la radio (ORTF) le poème écrit par son père « Muracciole, mon village » mis en musique par le compositeur Marc Berthomieu[3]. OuvragesThéâtre
Poésie
Participations
Notes et référencesLiens externes
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