Jacques RogerJacques Roger
Jacques Roger est un historien des sciences, né à Paris le et mort le dans la même ville. Il est professeur à l'université Paris I de 1969 à 1989. BiographieJacques Roger fait ses études secondaires au Lycée Louis-le-Grand. Il est agrégé de lettres classiques en 1943 et soutient une thèse de doctorat d'État à la faculté des lettres de Paris en 1963[1]. Il est chargé de recherche au CNRS, puis il enseigne à l'université de Poitiers. Il est nommé professeur à l'université de Tours en 1964, puis en 1969, devient professeur de littérature française à l'université Paris I[2]. L'année suivante il occupe une chaire en histoire des sciences. Il est nommé directeur du Centre historique des sciences et des techniques de l'École des hautes études en sciences sociales. Il prend sa retraite académique en 1989[3],[4]. Activités de rechercheJacques Roger présente un parcours original, échappant « à la bipartition de l'histoire des sciences entre scientifiques et philosophes »[5]. N'étant pas un historien de formation, il n'en a pas moins contribué à introduire la méthode historique dans le domaine de l'histoire des sciences. C'est en tant que directeur du Centre international de synthèse et rédacteur en chef de la Revue de synthèse qu'il développera de nouvelles recherches. Si ses travaux, essentiellement consacrés au développement des sciences naturelles à l'époque moderne et à Buffon, font encore autorité, il ne faut pas perdre de vue que, se positionnant en successeur d'Henri Berr qui créa en 1924 la Fondation pour la Science (ou Centre de Synthèse), il relance la Revue en l'élargissant à l'histoire intellectuelle[6] et en reprenant la recherche d'H. Berr sur le vocabulaire scientifique. Cette entreprise constitue une nouvelle approche de l'histoire des sciences qu'il a développée de 1978 à 1989. Il écrit : « L'histoire du vocabulaire scientifique ne se limite pas à l'histoire individuelle des mots. Cette histoire est assurément indispensable , et pour la compréhension des textes anciens, et pour l'histoire des concepts, qui constitue une partie importante de l'histoire des sciences »[7]). Neuf fascicules Documents pour l'histoire du vocabulaire scientifique[8] présentent les analyses de chercheurs sur les mots et leur histoire mettant en évidence les relations et les questions de transfert de vocabulaire dont l'histoire forme « un aspect de l'histoire des mots et un chapitre de l'histoire de la pensée scientifique »[7]. Distinctions
Publications
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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