Une jeune femme, Elinor Carlisle, fiancée de son cousin et ami de toujours Roderick Welman, est la nièce d'une vieille dame malade et riche, Laura Welman. Lors d'une visite d'Elinor et Roderick à sa tante, ils rencontrent la belle protégée de Laura Welman, Mary Gerrard, et il commence à la courtiser.
Lorsque sa tante meurt sans laisser de testament, Elinor se retrouve en possession d'une grande fortune. Mais quand Mary est assassinée, tous les soupçons se portent sur elle, soupçonnée de crime passionnel. Elinor est accusée du meurtre de sa tante et de sa rivale Mary. En effet, elle pourrait très bien avoir tué sa tante pour son immense fortune, et Mary par jalousie, étant donné qu'elle lui a « volé » son fiancé. Seul un jeune médecin la croit innocente et pousse Hercule Poirot à enquêter sur la question.
Elinor Carlisle, accusée de meurtre. Fiancée à Roddy, son cousin (pas de liens sanguins), elle lui cachait ses sentiments amoureux profonds. Elle était généreuse envers Mary et essayait de contenir sa jalousie, même si elle souhaitait sa mort. Elle a même offert des conseils amicaux à Roddy quand il lui a avoué être attiré par Mary et qu'ils ont rompu leurs fiançailles.
Laura Welman, la tante d'Elinor qui est morte et qui était veuve.
Mary Gerrard, la «rivale» d'Elinor qui est morte, fille d’un gardien qui la méprisait, sa mère est morte quand elle était jeune et Laura Welman s’occupait entièrement de son éducation.
Roderick Welman, neveu du défunt mari de Laura Welman et fiancé d'Elinor Clasile avant qu'ils ne rompent leurs fiançailles parce que Roddy est tombé amoureux de Mary Gerrard.
Peter Lord, le jeune médecin, s’étonne de la mort subite de Laura Welman mais ne veut pas provoquer de scandale pour rien. Il révèle le crime à Hercule Poirot pour tenter de sauver Elinor, qu’il semble aimer qu’elle soit coupable ou pas.
Jessie Hopkins, l'infirmière du district.
Eileen O'Brien, l'infirmière de Laura Welman.
Ephraim Gerrard, gardien de Hunterbury Hall et père de Mary.
Emma Bishop, gouvernante de Laura Welman.
Ted Bigland, admirateur de Mary.
Élaboration du roman
Écriture
Le roman est divisé en trois parties : le récit de l'accusée, les développements relatifs au meurtre et l'enquête d'Hercule Poirot. Après la publication, Agatha Christie trouva que son roman aurait été bien meilleur sans la présence du détective belge[1].
Titre
Le titre original anglais du roman, Sad Cypress (« Tristes Cyprès »), est extrait d'une chanson de la comédie La Nuit des rois (Twelfth Night) de William Shakespeare. La chanson figure au début du roman comme épigraphe[1] :
« Come away, come away, death, And in sad cypress let me be laid; Fly away, fly away breath; I am slain by a fair cruel maid. My shroud of white, stuck all with yew, O, prepare it! My part of death, no one so true Did share it[2]. »
« Va, va, ô mort, Et sous ces tristes cyprès laisse-moi reposer ; Envole-toi, souffle, envole-toi ! Une beauté cruelle m'assassine. Mon blanc linceul, tout brodé d'ifs, Ô tends-le-moi ; Mort, ô mort, nul jamais avec toi Plus loyal ne sut se montrer[3]. »
Je ne suis pas coupable (trad. Élise Champon), dans : L'Intégrale : Agatha Christie (préf. Jacques Baudou), t. 6 : Les années 1938-1940, Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Les Intégrales du Masque », , 1182 p. (ISBN2-7024-2239-X, BNF35585904)
2003 : Je ne suis pas coupable (Sad Cypress), téléfilm de la série britannique Hercule Poirot d'ITV (épisode 9.02), avec David Suchet dans le rôle du détective. Le personnage du détective, absent dans la première partie du roman, y est présent en tant que spectateur, mais n'avance pas beaucoup dans son enquête ;