Jean-Claude Badoux, né le à Forel-sur-Lucens, est un ingénieur civil suisse, professeur à l'École polytechnique fédérale de Lausanne et président de cette école entre 1992 et 2000. Son domaine d'activité est le développement des constructions en métal, bois et béton, notamment des ponts[1].
Biographie
Né dans une famille paysanne et aîné de la famille, il aurait dû reprendre le domaine familial, mais pour des raisons de santé et intéressé par les sciences, il ira à 15 ans au Collège Scientifique de Lausanne où il tombe amoureux des mathématiques et de la physique[2].
En , il est nommé président de l’EPFL par le Conseil fédéral, succédant à Bernard Vittoz[10],[11],[12]. Controversé à son arrivée[13], n'étant pas le candidat qui avait été choisi par le corps professoral[14],[15], il réoriente les priorités de l'institution, en particulier vers la micro-technique, les systèmes de communication, le management et l'économie[16],[17].
Durant sa présidence, il est l'un des artisans du « Projet triangulaire »[18] entre l'EPFL, l'Université de Lausanne et l'Université de Genève, qui aboutit en 2001 à la redistribution des disciplines enseignées dans ces écoles. Il a également soutenu l’avènement de la culture anglosaxonne au sein de l’EPFL, tout en internationalisant celle-ci par l'engagement de professeurs étrangers d'une part et en encourageant les étudiants étrangers à faire leur doctorat au sein de l'EPFL[19],[20].
Depuis 1999, il est président du Conseil de la Fondation Bois Chamblard et est également « Ambassador-at-Large » de la fondation International Centre for Earth Simulation (ICES) à Genève.
Médaille Anton-Tedesko(en) de l’Association internationale des ponts et charpentes (AIPC), 2007 en reconnaissance pour son engagement en faveur de l’ingénierie des structures et son rôle de mentor des jeunes générations d’ingénieurs.