Jean-Frédéric LampeJohn Frederick Lampe
Jean-Frédéric Lampe (anglicisé en John Frederick Lampe), né Johann Friedrich Lampe vers 1703 à Brunswick et mort le à Édimbourg, est un compositeur et musicographe allemand. BiographieJean-Frédéric Lampe naît vers 1703 à Brunswick[1]. Il étudie à Helmstadt en Saxe et se rend à Londres en 1725[2]. Il est engagé au King's Theatre puis au Haymarket pour lequel il écrit un grand nombre de musique de scène[3]. Son compatriote Haendel le fait entrer à l'orchestre de l'Opéra : on croit que c'est pour y jouer du basson, parce que Haendel fait faire pour lui un contrebasson en 1727[2]. Cet instrument reste depuis lors dans le magasin d'instruments du théâtre et n'est joué que par Ashley, en 1784, à l'occasion de la grande fête musicale en commémoration de Handel[2]. En 1730, Rich, directeur du théâtre de Covent-Garden, engage Jean-Frédéric Lampe pour écrire la musique des pantomimes et des intermèdes qu'il fait représenter[2]. Son premier ouvrage de quelque importance est l'opéra burlesque de Carey intitulé : Le Dragon de Wantley[2]. Il obtient un succès de vogue[2]. Cet opéra et Margery, qui en est la suite, sont publiés[2]. Dans ce dernier ouvrage, Jean-Frédéric Lampe fait une parodie assez plaisante de la musique italienne et des chanteurs italiens de son temps[2]. Le meilleur opéra composé par lui est représenté en 1732, sous le titre d'Amalia[2]. En 1739 il donne aussi Roger et Jean[2], qui réussit[2]. Il compose la musique de la cantate burlesque de Swift qui commence par ces mots « In harmony would you excell »[2]. Jean-Frédéric Lampe n'est plus connu aujourd'hui[Note 1] que par un traité d'harmonie et d'accompagnement qu'il publie sous ce titre : Méthode facile et abrégée pour apprendre la basse, d'après les méthodes les plus rationnelles (Londres, 1737, 1 vol. in-4°)[2]. Ce livre est basé sur le système de la basse fondamentale de Rameau[2]. La partie théorique est fort succincte; mais on y trouve 93 planches de leçons pratiques sur la succession des accords[2]. Ces exemples sont assez mal écrits, et remplis de redoublements d'intervalles qui donnent lieu à des successions d'octaves[2]. Un traité élémentaire de musique est publié aussi par Jean-Frédéric Lampe, sous ce titre : l'Art de la musique (Londres, 1740, in-4°)[2]. Il épouse, aux alentours de 1739[4], Isabelle Young (en), fille de Charles Young et sœur de Mme Arne[2]. En 1748 il se rend à Dublin, mais deux plus tard il est à Édimbourg, où il meurt d'une fièvre le [1]. Il est inhumé dans le cimetière de l'église de Canongate Kirkyard (en), où un monument, aujourd'hui délabré, a été érigé à sa mémoire[5]. Notes et référencesNotes
Références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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