Jean-Jacques-François Millanois
Jean-Jacques-François Millanois (, Lyon - , Lyon), est un homme politique français. BiographieAvocat du roi à la sénéchaussée de Lyon et bourgeois de Lyon, il est député aux États généraux de 1789, élu par la sénéchaussée de Lyon. Il est adjoint au doyen des communes, prête le serment du Jeu de paume, fait partie du comité de liquidation, et vote constamment avec la majorité en faveur des réformes. Mais, après la session, il cherche à entraver à Lyon le mouvement révolutionnaire et, durant le siège de la ville en 1793, sert dans l'artillerie. Après le triomphe des troupes de la Convention, il est traduit devant la commission militaire révolutionnaire, condamné à mort et fusillé, place des Terreaux à Lyon, le . Le 28 Janvier 1777 il est élu membre de l'académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. Il est en est le directeur en 1782[1]. Franc-maçon, membre de la loge La Concorde[source insuffisante] (il est un des 136 maçons morts sur l'échafaud après le siège de la ville), fidèle de Jean-Baptiste Willermoz au Rite écossais rectifié, CBCS avec le nom d'ordre d'Eques a Quatuor Palis le , Grand Profès, il est cité comme martiniste par Auguste Viatte[2],[3]. Notes et références
Sources
Lien externe
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