Jean-Marie Joseph DevilleJean-Marie Joseph Deville Caricature par Cham
Jean-Marie Joseph Deville, né à Tarbes le et mort dans cette même ville le , est un homme politique français. BiographieEnrôlé volontaire en 1803, Deville prit part aux guerres napoléoniennes dans l'infanterie et devint capitaine de grenadiers. Revenu à la vie civile sous la Restauration, il étudia le droit à Paris avant de s'inscrire au barreau de Tarbes et d'acheter une étude de notaire dans sa ville natale. En 1816, il y écrivit un pamphlet, diffusé sous le manteau, intitulé L'Orgue de Saint-Sever. Cette brochure critiquait le préfet des Hautes-Pyrénées, Milon de Mesne, qui avait envoyé la troupe à Saint-Sever-de-Rustan pour prendre l'orgue de l'église de cette commune (orgue issu de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan). En 1818, il publia à Tarbes des Annales de la Bigorre. En 1830, il devint commandant de la garde nationale de Tarbes mais son bataillon fut dissous après 1833 en raison de ses tendances politiques républicaines. En avril 1848, Deville fut élu représentant du peuple (député) des Hautes-Pyrénées à l'Assemblée nationale constituante. Il fut réélu à l'Assemblée nationale législative en 1849. Ses fils, Louis-Joseph Deville (1817-1867), notaire, avocat et historien local, Émile Charles-Joseph Deville (1818-?), notaire, et le docteur Amédée Deville, poursuivirent l'engagement politique paternel, le second en devenant maire de Tarbes en 1870 et le troisième en s'opposant au coup d'État du 2 décembre 1851. Son petit-fils, Gabriel Deville (1854-1940), fils d'Émile, fut député socialiste de la Seine (1896-1898, 1903-1906). Postérité
Bibliographie
Liens externes
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