Jean Adolphe Albéric Bourdeillette, né le à Dax et mort le à Brantôme, est un diplomate et poète français.
Biographie
Jean Bourdeillette naît le à Dax[1], et passe son enfance dans les Landes, le Tarn et la Dordogne. Il fait ses études secondaires au lycée de Nancy, puis étudie les sciences politiques, la philosophie et le droit à Paris[2].
Il devient diplomate en 1925, et occupe divers postes : à la résidence générale de Tunis de 1925 à 1928, à l'administration centrale de Vienne, consul à Nuremberg de 1933 à 1938, consul à Francfort de 1938 à 1939[3]. Il est ensuite consul général de France à partir de 1939 à Gênes, où son mobilier est détruit par un bombardement les 7 et (il sera dédommagé par l'Italie en 1949 à la suite d'un accord trouvé par la commission de conciliation franco-italienne[4]), puis ministre plénipotentiaire chargé d'affaires auprès du Saint-Siège en 1948[5].
Il remporte en 1971 le prix Broquette-Gonin pour l'ensemble de son œuvre poétique.
Autres
Il publie des articles dans les revues Documents, la Grande revue et la gazette des beaux-arts. Son œuvre la plus célèbre est le mélange d’un essai pro-israélien et de mémoires :
↑« M. BOURDEILLETTE ambassadeur de France en Israël », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Une Fondation Général-Pierre-Kœnig. », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« M. Eshkol expose à M. Couve de Murville les préoccupations d'avenir d'Israël », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) David Pryce-Jones, Betrayal : France, the Arabs, and the Jews, Encounter Books, , 192 p. (ISBN9781594033049, lire en ligne), p. 133
↑Décret du 29 septembre 1965 M. Jean Bourdeillette est nommé conseiller diplomatique du gouvernement pour une période d'un an à compter du 1er octobre 1965 (lire en ligne)
↑« M. de Crouy-Chanel, ambassadeur en Belgique et M. Siraud aux Pays-Bas », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )