Jean FouriéJean Fourié
Jean Fourié est un écrivain et militant associatif français né en 1944. BiographieNé le à Espéraza, Jean Fourié[1] est embauché au siège parisien de la Caisse des dépôts et consignations[2], et s'établit à Sucy-en-Brie puis Choisy-le-Roi[1]. Il devient en 1974 secrétaire général de la Société des félibres de Paris, fonction dans le cadre de laquelle il organise chaque années les félibrées de Sceaux[3]. Il en est président en 1989[2]. Représentant de l'organisation méridionale auprès de l'association Défense et promotion des langues de France, il est élu majoral du Félibrige en 1987[3],[4]. Il collabore par ailleurs à diverses revues comme La France latine, Lou Felibrige, L'Aude à Paris ou Prouvènço d'aro[2]. Revenu dans le Midi à l'orée du deuxième millénaire[5], il prend en 2011 la tête de l'Institut d'études occitanes de l'Aude, et préside l'Escòla Occitana depuis cette même année. Il est adjoint au maire de sa commune natale jusqu'en 2015[6]. En 2022, il reprend la présidence de l'Académie de Carcassonne[7]. Production littéraire et intellectuelleOn a de lui en 1975 une étude sur Émile Barthe et les écrivains biterrois d'expression occitane, qualifiée de « document de valeur et de grand intérêt »[8]. En 1987, il donne en deux volumes une histoire du « Félibrige parisien », au travers principalement de celle de la Société des félibres de Paris, mais aussi d'autres groupes languedociens, béarnais ou auvergnats[9]. Jean Fay estime ce travail « on ne peut plus intéressant et documenté »[9]. Après divers autres travaux d'érudition, consacrés cette fois-ci à la vie littéraire audoise[10], il se fait remarquer par les bibliographies annuelles qu'il publie dans Lou Felibrige, issues du dépouillement de quarante-quatre publications[11], et surtout par le Dictionnaire des auteurs de langue d'oc de 1800 à nos jours, paru une première fois en 1994[10]. Ce travail, sans précédent jusqu'alors, répertorie 1800 auteurs de 1800 à 1993[10]. Il est jugé par Christian Bonnet comme « la plus remarquable bibliographie littérature parue, dans ce domaine », depuis des travaux voisins remontant aux années 1970[10]. Il parie qu'il « fera référence »[10], tandis que Jean-Marc Courbet pense qu'il « s'imposera »[2]. Il connaît une réédition augmentée à l'enseigne du Félibrige en 2012[12], laquelle se voit à son tour accoler un supplément en 2020[13]. Également poète, il a été primé neuf fois par l'Académie des jeux floraux[3]. En 1988 il fait paraître un premier recueil, Al camin del temps, marqué selon René Jouveau par « un grand amour du monde » et « le sentiment d'une sorte de mystère » diffus, sentiments exprimés de façon « on ne peut plus heureuse »[14]. En 1997 il fait de même avec Coma s'èra ièr. Ouvrages
Prix
Références
AnnexesBibliographie
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