Sa famille s'installe en Bretagne, dont elle est originaire, au moment du départ à la retraite de son père, le général Auguste-Louis Frélaut. Il vient vivre dans la propriété familiale au lieu-dit « La Haie » à Vannes. Jean Frélaut effectue ses études secondaires au lycée Jules Simon. À 18 ans, il se rend à Paris, en 1897, il entre dans l'atelier de Fernand Cormon à l'École des beaux-arts de Paris. À partir de 1903[1], il apprend la technique de la gravure de Marcel Beltrand et de Donald Shaw Mac Laughlan.
Il voyage en Europe et en Afrique du Nord. Il se marie avec Elizabeth Pinasseau en 1912 et est exposé[Quand ?] à la galerie Barbazanges. Mobilisé, il est fait chevalier de la légion d'honneur en 1919. Il participe au groupe des Peintres-graveurs indépendants, fondé par Jean Émile Laboureur et Raoul Dufy à partir de 1923.
En 1934, il reçoit le Prix de la gravure française à la Biennale de Venise[1].
En 1937, il est nommé conservateur du musée de Vannes. Il décore avec Jean Émile Laboureur et Pierre Dubreuil l'École Nationale de la Marine Marchande.
Jean Bersier le décrit ainsi en 1948 : « Dès le jour ou Mac Langhlan l'initia au métier d'aquafortiste, il s'appliqua, avec une volonté tenace et réfléchie, à graver dans le cuivre l'intense amour qu'il éprouvait pour la nature et pour le sol de son territoire ancestral. Le Morbihan, rude et tendu, se prête magnifiquement aux descriptions de Frélaut ».
Marchés et Foires de Paris, de Léo Larguier, avec Pierre-Yves Trémois, Henry Cheffer, Paul Lemagny, Charles Hallo, Robert Jeannisson, René Cottet, Fernand Hertenberger, Paul Adrien Bouroux, Albert Decaris, Maurice Victor Achener, Josso, Société de Saint Eloy, 1953.
Rétrospective
Exposition rétrospective Donation Jean Frélaut, Musée des années 30, Boulogne-Billancourt, - .
↑« L'Estampe nouvelle, octobre 1897 - juin 1908 », in: J. Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 355.