Jean GatéJean Gaté
Jean Gaté, (né « Jean-Joseph Gaté ») le [1] à Lyon (Rhône), mort le [1] à Lyon, est un dermatologue français. BiographieNé en 1885, interne des hôpitaux de Lyon en 1909, médecin des hôpitaux de Lyon en 1925, agrégé de médecine en 1928, Jean Gaté est d’abord nommé professeur d’hydrologie thérapeutique et de climatologie en 1941, avant de prendre, en 1943, la chaire de clinique dermatologique et syphiligraphique de la Faculté de Lyon qu’il occupera jusqu’en 1956, ayant en plus la charge d’assesseur du doyen de 1944 à 1956. Élève d’Arloing, des Courmont, de Nicolas, son activité s’est exercée dans de multiples domaines : il a été préparateur de médecine expérimentale et comparée, médecin des dispensaires antivénériens, dermatologiques et antituberculeux, chef du service des diagnostics et du laboratoire régional de sérologie à l’Institut bactériologique de Lyon. Bien que son principal intérêt ait porté sur la dermato-syphiligraphie, il a publié de nombreux travaux relatifs à d’autres branches de la médecine, en particulier ses recherches sur le bacille de Koch et les anémies tuberculeuses, les associations microbiennes et les associations thérapeutiques, la pathologie des accidents de la chimiothérapie, les brucelloses, la grippe, les pneumococcémies, les spirochétoses. Il a collaboré à la rédaction d’un précis de bactériologie, de traités d’hygiène, de médecine des enfants, de climatologie biologique et médicale, de thérapeutique clinique et d’articles sur les climats de Lyon et ses environs. Il a aussi publié une Étude clinique et thérapeutique des maladies de la peau. C’est à la dermatologie qu’il a consacré ses principales publications, depuis sa thèse inaugurale en 1913 sur « la lymphogranulomatose inguinale subaiguë » d’origine génitale probable, peut-être vénérienne, hommage à ses maîtres et prédécesseurs, Nicolas et Favre. On peut notamment citer, ses travaux sur l’érythème polymorphe, les capillarites nécrotiques, l’eczéma, les dermatoses professionnelles, en particulier arsenicale des vignerons, la maladie de Besnier-Boeck-Schaumann, les épithéliomas, les affections du cuir chevelu, la thérapeutique tissulaire, le traitement des mycoses, sans oublier l’étude sur la dermatologie française à travers l’histoire. Sa formation de bactériologiste l’a naturellement amené à s’intéresser aux maladies tropicales, et notamment à la lèpre, mais surtout aux maladies vénériennes, et plus particulièrement à leurs réactions humorales et à leur traitement, et plus spécialement à l’efficacité du bismuth dans la syphilis. Membre correspondant de la Société médicale des hôpitaux de Paris, correspondant national de l’Académie de médecine, membre de nombreuses Sociétés scientifiques lyonnaises, nationales ou internationales, il fut Président de la Société Française de Dermatologie de 1951 à 1953, avant d'être nommé président d'honneur. Il fut également président de l’Association des Dermatologistes et Syphiligraphes de langue française et membre du Comité de rédaction des Annales de dermatologie et de syphiligraphie. Il fit la guerre de 1914-1918 comme médecin aide-major puis médecin chef de service des contagieux et du laboratoire militaire régional de bactériologie, et celle de 1939-1940 comme spécialiste principal de dermato-vénéréologie de la XIVe région. Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre de la Santé publique, il vit ses mérites également récompensés par diverses autres distinctions françaises et étrangères. Camarade d’agrégation de Sézary et Joulia, il était très lié avec Gougerot, Touraine et avec de nombreux collègues étrangers, notamment italiens, belges, anglais, suisses, espagnols. Il forma de nombreux élèves, solide armature de l'école lyonnaise qu’il légua à son successeur, le professeur Thiers, parmi lesquels Charpy, Dugois, Thivolet, Colomb, Pruniéras, Duverne, Couderc, Fayolle, Cuilleret, Michel, Racouchot, Pellerat, Bondet, Vachon, Bonnaymé. Le il se marie à Lyon avec Marie Antoinette Rosalie Mathieu[1]. Il a été élu le 10 juin 1952 à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 10 juin 1952[2]. ŒuvresLivres
Articles
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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