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Jean Perrée-DuhamelJean Perrée-Duhamel
Jean François Julien Perrée dit Perrée-Duhamel, né le à Granville[1], et mort dans la même ville le [2], est un homme politique français. BiographieIssu d'une illustre famille granvillaise de corsaires et de négociants, remontant au moins au XVe siècle, et dont l'un des aïeux, Jean Perrée-Duhamel, fut corsaire à la fin du XVIIe siècle[3], il est le cousin de Pierre-Nicolas Perrée-Duhamel avec lequel il a été parfois confondu[4]. Négociant et échevin avant la Révolution française, il était administrateur de l'hôpital de la cité. Le , il participe avec son cousin à la rédaction du cahier de doléances, et tous deux font partie des huit électeurs représentant la ville à l'Assemblée préliminaire du tiers état à Coutances. Il est élu deuxième sur 8 députés[5] le suivant. Il signe le serment du Jeu de paume et siège au comité d'agriculture et de commerce. Il vote entre autres pour les assignats et la rattachement d'Avignon à la France[6]. À la dissolution de la Constituante, il rentre à Granville, où il est élu officier municipal. Le , Jean-Baptiste Le Carpentier le fait arrêter ; il est assigné à résidence durant dix mois. Il décline toute proposition de nouveau poste jusqu'en 1814 où il est adjoint à la mairie. Avec l'ensemble du conseil municipal, il jure obéissance à l'Empereur sous les Cent-jours puis reconnaît la Seconde Restauration[6]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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