Fils de l'historien Marcel Vigreux, Jean Vigreux effectue ses études d'histoire à l'université de Dijon et passe ensuite le CAPES en 1987 puis l'agrégation en 1990. L'université de Dijon ne délivrant pas de DEA d'histoire, il effectue le sien à Sciences Po Paris. Sa thèse sur Waldeck Rochet (sous la direction de Serge Berstein à Sciences Po Paris, soutenue en 1997) l’a conduit à travailler sur l'histoire du communisme rural et sur la politisation des campagnes. Il mène également des recherches sur l'histoire des gauches européennes et l'histoire de la Résistance[2].
Il est conseiller régional de Bourgogne du au (comme suivant sur la liste après la démission d'Alain Millot)[4] et conseiller délégué, puis maire-adjoint de Chenôve de 2001 à 2020.
Publications
Waldeck Rochet, une biographie politique, Paris, La Dispute, 2000[5].
(dir.), Résistances. Du CNR à la Libération, Pierre Meunier et les Journées de l’ARORM, Saint-Brisson, ARORM-IHC, 2004.
La Vigne du maréchal Pétain, Dijon, EUD, 2005.
Des Luttes et des hommes, Paris, Cultures et découvertes IHS, 2005.
avec Serge Wolikow, Les Combats de la mémoire. La FNDIRP de 1945 à nos jours, Paris, Le cherche midi, 2006, 275 p.
avec Serge Wolikow, Rouge et rose : deux siècles de socialismes européens, Dijon, EUD, 2007.
avec Thomas Bouchet, Matthew Leggett, Geneviève Verdo,L'Insulte (en) politique, Europe et Amérique latine, du XIXe siècle à nos jours, Dijon, EUD, 2005.
avec Xavier Vigna et Serge Wolikow, Le Pain, la paix, la liberté. Expériences et territoires du Front populaire, Éditions sociales, 2006.
avec Xavier Vigna, Mai-. Huit semaines qui ébranlèrent la France, Dijon, EUD, 2010
Le Front populaire, Paris, PUF, 2011 (réédité en 2022), coll. Que sais-je ?
La Faucille après le marteau. Le Communisme aux champs dans l'entre-deux-guerres, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2012[6].