Jean de VaugelasJean de Vaugelas
Jean Vincent de Vaugelas plus connu sous le nom Jean de Vaugelas né le à Paris et mort le à Mendoza[1] (Argentine), est un militaire français, cadre de la Milice française, et officier (Sturmbannführer) de la Waffen-SS. BiographieOrigines familiales, étudesJean de Vaugelas est né le à Paris. Il est issu d'une famille du Lyonnais, les Vincent de Vaugelas, anoblis par une charge de secrétaire du roi (1761-1769) et qu'il ne faut pas confondre avec les Favre de Vaugelas d'origine savoyarde. Il est un ancien élève de l'École militaire de l'air. Sa carrière militaire durant la seconde guerre mondialeLors de la Seconde Guerre mondiale, il combat avec le grade de lieutenant dans une escadrille combattante. Après avoir servi dans les Chantiers de la jeunesse française, il intègre la Milice française dans les premiers jours en même temps que ses deux frères qu'il entraîne. Dans les bagages du convoi Vaugelas, plusieurs millions de francs prélevés au passage et destinés à financer la folle cavale. Ce convoi de 95 véhicules de tout type traverse Bourganeuf le 19, Guéret le 23 puis Montluçon, Moulins Dijon et Belfort quelques jours après pour arriver en Allemagne[4]. Vaugelas intègre la Division SS Charlemagne en cours de formation à Wildflecken. Incorporé au grade SS de Hauptsturmführer, Vaugelas est promu en février 1945 Sturmbannführer. Lors de la montée au front en , il occupe le poste de chef d'état-major de la division, secondant ainsi Edgar Puaud. Faisant une partie de la bataille de Poméranie à cheval, Vaugelas est capturé par les Soviétiques peu après le massacre du régiment de réserve[Lequel ?] à Belgard le . Il est emprisonné au camp de Posen avec d'autres officiers SS français, la cour de justice de la Haute-Vienne l'ayant condamné à mort par contumace en 1945. Lors du transfert qui les rapatrie en 1946 vers la France, Jean de Vaugelas et Jean Bassompierre s'échappent du convoi pour atteindre l'Italie. Nantis d'un unique passeport de la Croix-Rouge, c'est le privilège du grade qui permet à Jean de Vaugelas d'échapper à la justice. Il rejoint Buenos Aires et l'Argentine en 1948 où il fonde avec René Fayard, ancien officier de la Division Charlemagne, les Caves Franco-Argentines, dont il est devenu administrateur. Il trouve la mort dans un accident de la route à Mendoza, en (note de la famille la plus proche)[5]. Anecdotes
Bibliographie
Notes et références
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