Jenny FabianJenny Fabian
Jenny Fabian est une journaliste et auteure anglaise née vers 1950[1]. Groupie dans les années 1960 elle a raconté son expérience et le milieu du rock d'alors dans quelques romans autobiographiques. BiographieQualifiée de « reine des groupies du Royaume-Uni », elle multiplie à partir de l'âge de 19 ans les aventures sexuelles avec les artistes de la scène rock des années 1960 et 1970 : Syd Barrett (dont elle est spectatrice de la descente vers la folie), Andy Summers du groupe Police, Jimi Hendrix, Soft Machine, etc[1]. Elle raconte cette vie underground[2] hédoniste faite de nuits d'excès dans un best-seller de 1969 co-écrit avec Johnny Byrne, Groupie, auréolé d'un parfum de scandale[3] et considéré par The Observer en 2006[4],[5] comme « un des cinquante livres essentiels de l'histoire de la musique »[1]. Le livre décrit les rockstars qu'elle a fréquenté sous des pseudonymes transparents[4]. Elle s'y dépeint tentant de gravir les échelons informels de l'univers des groupies, dont le statut est proportionnel à la notoriété de leurs amants[4]. Des auteurs féministes y ont vu une forme de défaite de la libération sexuelle féminine[1], critiquant e qu'ils ont perçu comme une célébration de la sexualité masculine et de la passivité féminin[4]. Mais si l'héroïne semble l'objet des désirs de ses idoles, ceux-ci se révèlent totalement égocentrés et vains[1],[4]. Après un séjour à Ibiza, haut lieu de la culture hippie, narco dépendante (cocaïne, mandrax...), elle quitte ce milieu vers 1974 pour s'installer dans la campagne britannique[4]. Elle s'y occupe de chevaux, puis de lévriers[4]. Elle écrit A Chemical Romance, présenté comme une suite de son premier ouvrage, puis à nouveau avec Johnny Byrne Wasted (non publié)[4]. Elle devient journaliste musicale[6], anime un blog internet nommé The Monthly Muse[4] entre août 2005 et janvier 2013[7], obtient un diplôme en littérature anglaise à la London’s South Bank University et vit à Londres en 2006[4]. Elle a été mariée à deux reprises, et a eu plusieurs enfants[4]. En 2013 les deux auteurs font publier One to many morning (titre inspiré d'une chanson de Bob Dylan)[1], un autre roman autobiographique sur la même époque, plus sombre et teinté de nostalgie[1]. Elle explique qu'elle voulait alors simplement être proche de ces musiciens incroyables, et ne nie pas une forme de chasse aux trophées de leur part comme de la sienne[8]. Ouvrages
FilmographieJenny Fabian apparaît à l'écran dans un épisode d'une série TV et dans des documentaires sur le membre de Pink Floyd Syd Barrett[9] :
Références
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