Johan Ludvig Heiberg (né le , mort le ) est un philologue et historien des mathématiques danois.
Repères biographiques
Heiberg étudia la philologie classique et soutint en 1879 à Copenhague une thèse sur Archimède intitulée Quæstiones Archimedeæ. Il fut successivement professeur de lycée puis proviseur de 1884 à 1895. Puis il enseigna la philologie classique à l’université de Copenhague jusqu'en 1924. Son enseignement ne se limitait d'ailleurs pas aux mathématiques de l'Antiquité. On connaît surtout aujourd'hui son édition critique des œuvres d'Archimède, parue en trois volumes aux éditions Teubner en 1880–1881 à Leipzig[1]. Heiberg connut un regain de célébrité en tant qu'expert lorsqu'en 1906 on découvrit à Constantinople un manuscrit d'une œuvre d’Archimède qu'on croyait perdue, La méthode, dans lequel le Syracusain dévoile les principes qui l'ont guidé dans certaines de ses découvertes géométriques[2]. Heiberg édita également les œuvres de Ptolémée, les Coniques d’Apollonius de Perga et les Éléments d’Euclide.
Notes et références
↑Cf. Shirley B. Gray, « A Centennial Celebration of Two Great Scholars », Notices of the AMS, vol. 55, no 7, , p. 776-783 (lire en ligne)
↑Disparu pendant des décennies, le manuscrit est à présent étudié avec des méthodes plus modernes au Walters Art Museum de Baltimore.
Christian Marinus Taisbak: Johan Ludvig Heiberg, Dans : Joseph W. Dauben, Christoph J. Scriba (dir.): Writing the history of mathematics, Birkhäuser 2002, p. 442–444
Carsten Høeg: Johan Ludvig Heiberg, Jahresbericht über die Fortschritte der klassischen Altertumswissenschaft, Band 233 (1931), 1933–34, p. 38–77
Esbern Spang-Hansen: Filologen J. L. Heiberg, Kopenhagen 1929, 2. Auflage 1969
Klaus Alpers: Klassische Philologie in Byzanz, Class. Phil., Volume 83, 1988, p. 342–360