Né le 25 août 1860 au no 2 du petit chemin des Tournelles, Joseph-Marie Roy est le fils de Rose (dite Rosalie) Neumann et de Jacques Roy, employé[1], mentionné comme sergent de ville lors de son mariage en 1859[2].
Dans la seconde moitié des années 1870, Joseph Roy entre aux Beaux-Arts de Paris, où il a pour maître Jean-Léon Gérôme[3]. En mai 1877, il remporte une médaille d'argent au concours d'anatomie[4]. Cette distinction lui permet de se présenter l'année suivante à un autre concours d'anatomie, le prix Charles Huguier, à l'issue duquel il obtient l'une des trois mentions honorables, aux côtés de Louis Guyot et Paul Leroy[5]. À nouveau candidat l'année suivante, il remporte encore l'une des mentions honorables, à l'instar de Charles Denet et Henri Haro (d)[6].
Au cours des années 1880, il commence à réaliser des illustrations de livres et transforme son prénom en « José ». En 1889, un journaliste le présente ainsi : « José Roy, inventeur de gracieuses obscénités dont les originaux sont retenus par le prince de Galles »[7]. Ses couvertures pour les ouvrages du docteur Gérard lui valent de comparaître en correctionnelle pour outrage aux bonnes mœurs en 1890[8]. Il signe aux côtés de Gino Starace à partir d'octobre 1898, l'ouvrage à fort tirage de Jean-Louis Dubut de Laforest, La Vierge du trottoir, édité par Arthème Fayard[9].
↑Archives de Paris 15e, naissance année 1860, n°1169, vue 25/31, mention marginale.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes, vol. XI, Paris, Conquet, 1891, p. 273-274 (consultable en ligne sur Gallica).
François Solo et Catherine Saint-Martin, Plus de 5000 dessinateurs de presse & 600 supports en France de Daumier à l'an 2000 (Dico Solo), Vichy, Aedis, 2004, p. 760.