Maire de la commune de La Jaille-Yvon en 1818[6],[7]. Par héritage[8], il est le propriétaire du château de L'oncheraie[9] dans la commune de La Jaille-Yvon[10], ce château fut remanié en style néo-gothique vers 1876 par la famille de Messey, sa fille Laure Doublard du Vigneau avait épousé en 1847 Léon de Messey[11],[12].
Chouannerie
Il prend part à la chouannerie de 1815, il est capitaine de La Jaille-Yvon pendant les Cent-jours[9], sous les ordres du général d'Andigné[13].
La proprieté est vendu nationalement à la Révolution française le 15 thermidor, an IV[1]pendant l'émigration de Simon-Joseph Doublard du Vigneau (1762-1835), mais fut rachetée par Françoise-Renée-Victoire Gastineau[1] son épouse.
Doublard du Vigneau : «D'or à un chevron d'azur, accompagné de trois trèfles du même, et au chef de gueules chargé de trois couronnes comtales d'argent »[18],[19]
Notes
Son grand-père Simon Doublard, sieur du Vigneau, décédé en 1763, fut anoblie par une charge[19],[20]de conseiller correcteur[21],[22] de la Chambre comptes de Bretagne à Nantes, en 1739 sous Louis XV[1],[23]. Suivi de son père Simon-Joseph Doublard, sieur du Vigneau en 1785[23] qui revenu d'émigration bénéficia de l'aministie concernant les anciens émigrés, à la suite de l'article 12 du Senatus Consulte en date du 6 FloréalAn X () et jura fidélité à la constitution en [24].
↑États détaillés des liquidations faites par la Commission d ..., Volume 2, (lire en ligne), p. 248
↑ a et bAcadémie des sciences, belles-lettres et arts (Angers), Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, Ed. de l'Ouest (Angers), (lire en ligne), p. 341
↑Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire (lire en ligne), « Oncheraie (L') - Révisée - OB-OY - 1989 », p. 63
↑Généalogie de la maison de Beaurepaire, d'après un manuscrit de M. Lambert de Barive, Impr. de Pillet et Dumoulin (Paris), (lire en ligne), p. 208
↑Deux chapitres nobles et deux chanoinesses, Impr. de l'Est (Besançon) (lire en ligne), p. 61
↑Souvenirs d'un officier royaliste, contenant son entrée au service, ses voyages en Corse et en Italie, son émigration, ses campagnes à l'armée de Condé, et celle de 1815, dans la Vendée. Annexe / par M. de R..., ancien colonel d'artillerie, A. Egron (Paris) puis L.-F. Hivert (Paris), 1824-1829 (lire en ligne), p. 99
↑Catalogue des gentilshommes de Bretagne qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, publié d'après les procès-verbaux officiels, par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, E. Dentu (Paris), (lire en ligne), p. 62
↑Kerviler, René (1842-1907), Répertoire général de bio-bibliographie bretonne., J. Plihon et L. Hervé (Rennes), 1886-1908 (lire en ligne), p. 287
↑ a et bFourmont, Hyacinthe D. de, Histoire de la Chambre des comptes de Bretagne, (lire en ligne), p. 368 et 383