József Szájer
József Szájer, né le à Sopron, est un homme politique hongrois. Membre-fondateur du parti Fidesz[3], il est député européen de 2004 à 2020. BiographieÉtudes et familleJózsef Szájer étudie à la faculté de sciences politiques et de droit de l'université Loránd Eötvös, à Budapest. Diplômé en 1986, il travaille ensuite comme enseignant dans cette même université. De 1985 à 1989, il est président de la Société hongroise d'Oxford[réf. souhaitée]. En 1996, il réussit l'examen du barreau[réf. nécessaire]. Il se marie en 1983 à Tünde Handó, présidente du greffe du tribunal national hongrois[4]. Ils ont ensemble une fille, Fanni[réf. souhaitée]. Député européenÉlectionObservateur au Parlement européen en 2003, il devient député européen le à la suite de l'adhésion de son pays à l'Union européenne. Il est réélu lors des élections européennes de 2004, 2009, 2014 et 2019. Exercice du mandatIl siège au sein du groupe du Parti populaire européen, dont il est vice-président entre 2004 et 2019. Il a été membre de la commission des affaires constitutionnelles[5] puis de la commission des affaires juridiques. Il est également membre fondateur de Szabadság kör (2007), signataire de la Déclaration de Prague sur la conscience européenne et le communisme[6]. À partir de février 2011, en tant que président du comité constitutionnel, Szájer joue un rôle clé dans la rédaction de la nouvelle Constitution de la Hongrie (Loi fondamentale)[7]. Il est en même temps président du Comité consultatif national, qui a sondé la population hongroise sur les aspects individuels de la nouvelle constitution en utilisant des questionnaires[8]. La nouvelle constitution n'est finalement votée que par les membres du Fidesz, et est critiquée comme étant un signe de la dérive autoritaire du Premier ministre conservateur Viktor Orbán. DémissionLe , József Szájer annonce sa démission du Parlement européen (effective le ), invoquant des raisons personnelles[9],[10]. Quelques jours plus tard, la presse révèle que l'avant-veille de cette démission, un certain « S. J. », diplomate né en 1961, a participé à une orgie sexuelle gay impliquant environ vingt personnes dans un appartement de Bruxelles[11],[12]. La police belge, qui a interrompu cette soirée pour violation des règles sanitaires relatives à la pandémie de Covid-19, note la présence de stupéfiants[13]. Le , József Szájer reconnaît avoir participé à cette soirée[12]. Il nie cependant toute consommation de drogue, bien que de l'ecstasy ait été retrouvée dans son sac alors qu'il tentait de prendre la fuite, expliquant que les produits y auraient été glissés à son insu[13],[14]. Pour certains médias et opposants politiques, cette affaire de mœurs serait une preuve d'hypocrisie de la part de József Szájer. Ce dernier est en effet l'architecte de la constitution hongroise de 2011, qualifiée par Human Rights Watch de « discriminatoire envers les personnes LGBT »[11],[13],[15],[16],[17]. La Hongrie accuse des pays étrangers d'avoir organisé ce scandale pour déstabiliser la Hongrie qui négocie le budget européen[18],[19]. Le Comité de sécurité nationale hongrois devra enquêter pour savoir si le scandale n'a pas été monté par les services secrets allemands[20]. L'artiste d'art urbain italien Laika représente sur une fresque dans la via San Giovanni in Laterano, le quartier gay » de Rome, József Szájer vêtu d'un harnais, le bras gauche tatoué du symbole national hongrois, orné des couleurs du drapeau arc-en-ciel, en arrière-plan, le symbole du Fidesz, et les « compagnons d'aventures » du député européen. L'artiste déclare que son intention est son rêve d'un monde où, l'on pourrait vivre sa sexualité librement sans avoir à la cacher à son propre parti politique[21],[22]. Distinctions
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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