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Emir Kusturica raconte les motivations de ce projet : « J'ai perdu ma ville durant la guerre. C'est pourquoi j'ai souhaité bâtir mon village. Il porte un nom allemand : Küstendorf. J'y organiserai des séminaires pour les gens qui veulent apprendre à faire du cinéma, des concerts, de la céramique, de la peinture. C'est la ville où je vais vivre et où certaines personnes pourront venir de temps en temps. Il y aura bien sûr d'autres habitants qui travailleront sur place. Je rêve que cet endroit soit ouvert à la diversité culturelle et s'érige contre la mondialisation. » ()[réf. nécessaire]
On y trouve donc une école de cinéma et un pôle d'agro-tourisme. Mais c'est aussi un vrai village avec notamment une église, un hôtel, un restaurant, des boutiques, et des maisons pour lui et ses proches.
L'école de cinéma
L'école de cinéma fut étrennée au cours de l'été 2005 sur le thème « Art is (not) in transition », orientée sur la transition communisme-capitalisme dans les Balkans. Le stage d'une semaine, pris en charge par le réalisateur en personne, a accueilli une trentaine d'étudiants réalisateurs venus du monde entier, et hébergés dans le village.
Küstendorf a également été construit afin de valoriser les nombreux kilomètres de voies ferrées construits à l'occasion du film La vie est un miracle.
La voie de chemin de fer qui y mène se nomme "Sarganska osmica" (le Huit de Šargan). Elle tire son nom du mont Šargan que la locomotive gravit, au milieu de la forêt et des ravins. Elle ne date pas du projet, mais fut construite en 1920.
C'est la maquette de ce train que Luka, personnage de La vie est un miracle, construit dans le film. La ligne fut reconstruite en 1999 et est désormais une des curiosités touristique de la Serbie.