Au début des années 1960, la Marine soviétique exprima son besoin en hélicoptères navals embarqués pour les missions de reconnaissance et de lutte anti-sous-marine.
Le bureau d'études (OKB) Kamov réalisa le prototype Kamov Ka-20(en) (code OTANHarp) qui fut présenté pour la première fois en public en 1961 lors du salon aéronautique de Touchino.
Le Ka-25 fut construit à environ 460 exemplaires jusqu’à entre 1972[1] et 1975[2] selon les sources.
Ka-25PL et Ka-25BShHormone-A : Hélicoptère de lutte anti-sous-marine équipé d'un radar de surveillance Short Horn, de bouées sonar et d'un détecteur d'anomalie magnétique (MAD) tracté. Son armement consistait en torpilles de différents types. En outre, il pouvait théoriquement larguer une charge de profondeur conventionnelle, ou pour la version Ka-25PLYu, nucléaire. Cette version a été développée à la suite d'un décret du Conseil des ministres de l'URSS du ; il s'agissait du premier hélicoptère au monde équipé d'une arme nucléaire tactique, la bombe 8F59[3].
Ka-25TsHormone-B : Cette version n'était pas armée hormis un radar "Uspekh-2A" et une liaison de données Kobalt-2 et devait servir, en tant que poste d'observation avancé, à guider vers leurs cibles les missiles de croisière embarqués SS-N-3B, SS-N-12, SS-N-19 et SS-N-22.
Ka-25BshZ : Version équipée pour le dragage de mines marines.
Ka-25K - Grue volante civile avec un poste d'observation en pointe avant pour un deuxième pilote chargé de surveiller les opérations de chargement/déchargement à l'élingue. Exemplaire unique présenté en 1967 au salon du Bourget.
Un grand nombre de Ka-25BSh Hormone - A étaient stationnés depuis les années 1960 sur les porte-hélicoptères de classe Moskva, les porte-avions classe Kiev et les croiseurs des classes Kresta et Kara (un chacun). En outre, le Ka-25 opérait à partir de bases aéronavales à terre. Sur les navires de la Marine soviétique, il fut remplacé par la suite par les Kamov Ka-29 / 32 Helix. En 1999, 40 était en réserve dont 20 pour le dragage[7].