Dans le nom hongroisFellingerKároly, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français KárolyFellinger, où le prénom précède le nom.
Károly Fellinger est né le , à Bratislava. Depuis son enfance, il vit à Jelka. Il est agriculteur et propriétaire terrien. Il a publié 20 livres en hongrois. Il s’agit de poésie pour enfants pour la plupart, et également d’une monographie de l'histoire de son village et de contes. Ses poèmes ont été traduits en français, anglais, allemand, roumain, serbe, russe, slovaque et turc. Il a reçu deux fois le prix Opus d’Or du SZMÍT (Société des écrivains hongrois de Slovaquie)[1],[2], ainsi qu'en 2014 le prix Imre Forbáth pour le meilleur recueil de poèmes en hongrois de l’année[3]. Il a remporté l’édition 2013 du concours de poètes Bóbita de l’Union des écrivains hongrois[4]. Il a été député de la ville de Jelka pendant vingt ans et maire adjoint pendant quatre ans.
Ses poèmes ont été choisis, traduits en français, préfacés par Károly Sándor Pallai et publiés sous le titre Bétonnière ivre à Paris aux Éditions du Cygne en 2015[5]. Les portails littéraires Recours au Poème et La Cause Littéraire ont publié des notes de lecture appréciatives sur le recueil[6],[7]. Ses poèmes ont été publiés dans plusieurs anthologies (Oslo, New York)[8],[9]. En 2014, Károly Sándor Pallai, historien de la littérature, lui a consacré une longue analyse en anglais, étudiant le côté philosophique et abstrait de sa poésie[10]. En 2013, József Fekete J. a consacré une étude approfondie au recueil Alázat de l'auteur[11]. En 2016, il a reçu le prestigieux Prix Madách du Fonds littéraire de Slovaquie pour son recueil Különbejárat[12]. En 2016, il a été l'unique auteur slovaque à figurer dans l'édition 2015 de l'anthologie mondiale de la poésie (World Poetry Yearbook), publié en Chine[13]. En 2016, ses poèmes ont été choisis et publiés dans l'anthologie annuelle de la Société des écrivains hongrois de Slovaquie [14].
En 2017, ses poèmes ont été publiés dans les revues américaines Empty Mirror et Setu[15], dans Sipay (Seychelles), A New Ulster (Irlande du Nord), Ygdrasil (Canada) et dans la prestigieuse revue belge, Traversées[16]. Cette même année, il a publié son recueil de contes Kincsesláda en édition bilingue (hongrois-anglais, traduit par Károly Sándor Pallai) et la Société des écrivains hongrois de Slovaquie lui a décerné le prix Tibor Simkó pour son recueil de contes Ilka vára[17]. On lui a décerné la médaille du président de la région de Trnava pour sa contribution à la culture[18] et cette même année, il a publié son deuxième recueil en français, À l'affût de Dieu (Éditions du Cygne) et un nouveau recueil de poésie en hongrois, Köti a sötétséget (Media Nova M). En 2017, son poème intitulé "Elbocsátó" a été traduit en anglais par Károly Sándor Pallai et publié dans l'anthologie poétique internationale Amaravati Poetic Prism (Inde).
Prix littéraires
2017 : Médaille du président de la région de Trnava pour la contribution à la culture
2017 : Prix Tibor Simkó (Société des écrivains hongrois de Slovaquie)
2016 : Prix Madách (Fonds littéraire de Slovaquie)
2014 : Prix Imre Forbáth (Société des écrivains hongrois de Slovaquie)
2013 : Prix Bóbita (Union des écrivains hongrois)
2011 : Prix Opus d'Or (Société des écrivains hongrois de Slovaquie)
2010 : Prix Opus d'Or (Société des écrivains hongrois de Slovaquie)
↑(en) Károly Sándor Pallai, « Metaphoricity and tropes of ontological condensation in Károly Fellinger's Humility », Vents Alizés, nos 2014/2, , p. 145-152 (ISSN1659-732x)
↑(hu) Károly Fellinger, Alázat, t. 18, Dunajská Streda, AB-ART, coll. « Kortárs költők », , 86 p. (ISBN978-80-8087-143-7), p. 83-84
↑(en) Zhang Zhi (dir.) et Lai Tingjie (dir.), World Poetry Yearbook, vol. 2015, Chine, , 60 p. (ISBN978-0-9712188-1-9), « Károly Fellinger », p. 300-301
↑(hu) Zoltán Hizsnyai (dir.) et Péter H. Nagy (dir.), SZÉP (Szlovákiai magyar szép irodalom) 2016, Dunajská Streda, Szlovákiai Magyar Írók Társasága, coll. « Szlovákiai magyar szép irodalom », , 247 p. (ISBN978-80-89806-04-1), « Károly Fellinger », p. 41-47