Bouchareb prolongera ce travail l'année suivante avec le film Indigènes[1],[2],[3].
Synopsis
La France déclare la guerre à l'Allemagne en 1939. Les colonies françaises sont un important réservoir d'hommes. Aby est mobilisé pour voler au secours de la mère Patrie. Il quittera le Sénégal pour la France. La débâcle de l'armée française conduit Aby dans un camp de prisonniers en Allemagne. Libéré en 1944, il rentre au pays. Il meurt massacré à Thiaroye sous les balles de l'armée française[3].
Fiche technique
Réalisation : Rachid Bouchareb
Production : Tessalit Productions, Thoke+Moebius Film, Tassili Film
Scénario : Rachid Bouchareb
Story board : Franck Lecavorsin
Dessins et direction artistique 2D : Frédéric Mauve
Animation 3D : Aurore Rousset, Bruno Turbot
Son : Olivier Walczak
Musique : Franck Rubio, L'Orchestre du Havre
Montage : Brigitte Chevalier
Tournage
Une partie des scènes est tournée dans les ruines de la chapelle Sainte-Élisabeth de Trégunc, dans le Finistère.
Références
↑(en) Ayo Coly, « Memory, History, Forgetting: a review of Rachid Bouchareb's Indigènes (2006) », Transition, Indiana University Press, vol. 98, , p. 150–155 (lire en ligne).
↑(en) Thomas DeGeorges, « Still Behind Enemy Lines? Algerian And Tunisian Veterans After The World Wars », dans Heike Liebau, Katrin Bromber, Katharina Lange, Dyala Hamzah et Ravi Ahuja (dirs.), The World in World Wars: Experiences, Perceptions and Perspectives from Africa and Asia, Boston et Leyde, Brill, coll. « Studies in Global Social History » (no 5), , 613 p. (ISBN978-90-04-18545-6), p. 519–546 (543). DOI10.1163/ej.9789004185456.i-618.126.
(en) Sabrina Parent, Cultural Representations of Massacre: Reinterpretations of the Mutiny of Senegal, New York, Palgrave Macmillan, , 210 p. (ISBN978-1-13-727496-0), chap. 7 (« Rachid Bouchareb's Minimalist Representation of Thiaroye »), p. 139–149. DOI10.1057/9781137274977_8.