Léon Jouhaud étudie dans le privé, passe son bac en 1892 et entreprend, passionné de bactériologie, des études de médecine à Limoges, puis à Paris.
Il exerce dans sa ville natale de 1903 à 1906, puis se lance dans une carrière artistique dans le domaine de l’émail, vieille tradition locale. Son esthétique des débuts, le néo-impressionnisme, évolue vers des scènes populaires ou intimistes, aux lignes souples ou cubisantes et aux couleurs franches.
Il partage avec Camille Tharaud de nombreuses mises au point techniques et il réalise chez lui plusieurs pièces en porcelaine[1].
Une voie porte son nom à Limoges : Rue du Docteur Jouhaud, une voie qui est située dans le quartier de La Bastide, dans le nord de l’agglomération de Limoges, et qui relie la rue Francis Chigot et la rue Pierre Parot[4].
↑Emmanuel Bénézit, « Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Tome 7 - HERWEG – KOSTER », Gründ, 1999
↑Site Internet : Mairie de Limoges / Les rues de Limoges
Annexes
Sources
Pascale Nourisson, Léon Jouhaud : Le magicien de l'émail 1874-1950, Lucien Souny, 2003, 186 p.
Léon Jouhaud, Souvenirs de la Grande Guerre, Presses Universitaires de Limoges, 2005, 230 p.
Nathalie Goursaud, « Ses propriétaires nous ont ouvert les portes de l’ancienne maison de l’émailleur Léon Jouhaud », Le Populaire du Centre, (lire en ligne)