Le village s'étend à l’ouest du plateau des Franches-Montagnes, en surplomb de la Combe du Valanvron, au fond de laquelle coule la Ronde.
Le point le plus bas se trouve à Biaufond, au bord du Doubs, à 609 mètres d’altitude. Le point le plus élevé se trouve sur la Montagne du Droit, à 1 150 mètres d’altitude.
Le hameau de La Basse-Ferrière, ainsi que la partie occidentale de La Chaux-d’Abel et la partie orientale de La Cibourg font également partie de la commune de la Ferrière.
Le nom de la commune, qui se prononce [lafeʀiɛʀ], dérive du latinferrārĭa et désigne une forge[4].
Ce n'est que sous l'occupation française en 1797 que la commune acquiert officiellement cette dénomination : le village semble auparavant avoir été connu sous la nom de Communauté des Montagnes du Haut-Erguel[4].
La première occurrence écrite du toponyme date de 1663, sous la forme de Ferrière[4].
Population et société
Gentilé
Les habitants de la commune se nomment les Ferriérois[5].
Démographie
Évolution de la population
La Ferrière compte 539 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 38 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −3,1 % (canton : 6,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de La Ferrière entre 1850 et 2020[6],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 32,9 %, au-dessus de la valeur cantonale (30,3 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24 %, alors qu'il est de 27,9 % au niveau cantonal[7].
La même année, la commune compte 265 hommes pour 265 femmes, soit un taux de 50 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,1 %)[7].
L’activité économique de La Ferrière se limite à l’agriculture et à l’artisanat. La majorité des pendulaires travaille à La Chaux-de-Fonds et dans les communes environnantes.
↑ ab et cChantal Schüle-Marro, « La Ferrière (Berne) » , sur toponymes.ch (consulté le ).
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 52