Né le [1], fils de postiers, Laurent Russier grandit dans les quartiers populaires de Saint-Étienne[2].
Il est ingénieur agronome de formation et ancien salarié de la banque et de la distribution. Habitant à Saint-Denis depuis 1999, adhérent du PCF depuis 2000[3], il est membre du conseil municipal depuis 2008[4], élu sur la liste « Saint-Denis pour tous »[5], conduite par Didier Paillard, le maire sortant. Au cours de ce premier mandat, il est président du groupe politique de la majorité municipale et il siège au sein du conseil d’administration du bailleur social Plaine Commune Habitat, en tant que vice-président[6].
Présent sur la liste « Ensemble, nous sommes Saint-Denis »[7], Laurent Russier est réélu conseiller municipal. Il devient alors douzième adjoint adjoint au maire, chargé de la démocratie locale, de la vie des quartiers et du quartier Grand centre-ville[8]. Il reste par ailleurs président du groupe Front de gauche du conseil municipal[9] et demeure vice-président de l'office public de l'habitat Plaine Commune Habitat[4].
Le , Didier Paillard annonce sa prochaine démission de ses fonctions de maire de Saint-Denis[10],[11], contrairement à sa promesse de campagne dans laquelle il disait vouloir aller au bout de son mandat[12]. Le , le conseil municipal de Saint-Denis désigne Laurent Russier, à l'âge de 43 ans[10], pour lui succéder par 41 voix sur 55 membres du conseil[9],[13]. À ce titre, il est le 3e maire communiste de Saint-Denis à accéder à ce poste à la suite de la démission du maire élu : Didier Paillard avait succédé en 2004 à Patrick Braouezec à la suite de sa démission[12], et Patrick Braouezec avait succédé à Marcelin Berthelot en 1991 à la suite de sa démission.
Soulignant « la nécessité de donner un nouveau souffle au projet municipal »[9],[14] il annonce la refonte du budget participatif et la création d’une brigade verte de la propreté[9]. Confronté à une grève des agents communaux ayant débuté quelques jours avant son élection, Laurent Russier retire le projet de suppression de jours de congés extra-légaux une semaine après celle-ci[15].
↑Hélène Haus, « Laurent Russier : « Saint-Denis ressemble plus à Brooklyn qu’à Molenbeek ! », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne)« Ingénieur agronome de formation, ce célibataire stéphanois sans enfant de 43 ans a travaillé dans la banque et la distribution, avant d’être élu conseiller municipal en 2008 ».
↑ a et bGwenaël Bourdon, « Saint-Denis : Laurent Russier, successeur pressenti du maire », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
↑lefigaro.fr, « Saint Denis pour tous Saint-Denis - Elections municipales 2008 », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
↑« Plaine commune : dans les coulisses de l'attribution des logements HLM », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
↑« Ensemble, nous sommes Saint-Denis Saint-Denis - Élections municipales 2014 », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
↑Agence France Presse, « Le communiste Laurent Russier élu maire de Saint-Denis », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑ abc et dHélène Haus, « Laurent Russier, 43 ans, nouveau maire de Saint-Denis », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Y aura-t-il une bataille de succession à la mairie de Saint-Denis ? », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Sébastien Banse, « Laurent Russier succède à Didier Paillard », Le JSD, (lire en ligne)
↑Christian Meyze, « Laurent Russier (PCF) est le nouveau maire de Saint-Denis : Le conseil municipal de Saint-Denis, réuni en session extraordinaire, a élu samedi 3 décembre, le communiste Laurent Russier, 43 ans, pour succéder à Didier Paillard, également communiste, démissionnaire, à la tête de la première ville de Seine-Saint-Denis », France 3 Paris Île-de-France, (lire en ligne).
↑Fabrice Pouliquen, « Saint-Denis : les agents municipaux obtiennent gain de cause », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
↑Par Gwenael Bourdon à 19h00, « Municipales : le maire de Saint-Denis est déjà candidat », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).