Les Habits de la vanitéLes Habits de la vanité
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Les Habits de la vanité (偽れる盛装, Itsuwareru seiso ) est un film japonais de Kōzaburō Yoshimura sorti en 1951. SynopsisJapon, Kyoto. Kiku tient une modeste okiya, une maison de geisha, dans le quartier de Miyagawa-chō. Elle vit avec ses deux filles Kimicho et Taeko qu'elle a eu alors qu'elle était la concubine de M. Watanabe. À sa mort, elles ont été rejetées par cette famille. Pourtant, lorsque Hideo, le fils de M. Watanabe, ruiné, vient la supplier de lui prêter de l'argent, elle accepte et va jusqu'à hypothéquer sa maison pour réunir les 200 000 yens réclamés. Kimicho, elle, n'accepte pas le choix de sa mère empreint du respect des traditions. C'est une geisha qui se joue des hommes, leur soutirant de l'argent quand elle le peut et les abandonnant lorsque ces derniers perdent leur situation et ne peuvent plus l'entretenir. Taeko n'est pas geisha. Elle travaille dans un office du tourisme et est fiancée avec son collègue Koji. La mère de Koji, Chiyo, qui elle aussi tient une maison de geisha, s'oppose catégoriquement à ce mariage. Kiku et Chiyo se connaissent, par le passé, elles ont été geisha et rivales pour obtenir les faveurs de M. Watanabe. Chiyo vient signifier son refus à Kiku, prétextant une différence de classe entre leurs deux familles, provoquant les moqueries et les railleries de Kimicho. Kimicho est déterminée à trouver la somme de 200 000 yens afin d'éviter leur expulsion de leur maison. Elle quitte sans remords son protecteur actuel, Yamashita, incapable de lui obtenir une telle somme, pour se jeter dans les bras d'Isehama, bien plus âgé qu'elle et protecteur de Chiyo. Si Kimicho parvient à obtenir ce qu'elle désire, elle en payera le prix lorsque Yamashita, qui a perdu son travail pour avoir volé dans les caisses de son employeur pour elle, se venge de son ingratitude en la blessant d'un coup de couteau. Taeko et Koji de leur côté finissent par partir vivre ensemble à Tokyo. Fiche technique
Distribution
CommentaireMax Tessier écrit à propos des Habits de la vanité de Kōzaburō Yoshimura : « Sur un scénario de Shindo, cette histoire de geisha qui se joue des hommes s'inscrit dans la lignée de certains films de son maître Mizoguchi »[3]. Récompenses et distinctions
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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