Ligne de Franois à Arc-et-Senans
La ligne de Franois à Arc-et-Senans est une courte ligne ferroviaire française, du département du Doubs, qui relie la gare de Franois, sur la ligne de Dole-Ville à Belfort, à celle d'Arc-et-Senans, sur la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière). Elle est notamment utilisée par la relation TER Belfort – Lyon. Elle constitue la ligne no 871 000 du réseau ferré national[1]. HistoriqueLa ligne est concédée, dans le cadre d'un itinéraire de Bourg-en-Bresse à Besançon par Lons-le-Saunier, à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvé par un décret impérial le même jour[2]. À la suite de la déconfiture financière de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France, son démantèlement est organisé en 1857 au profit de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et de la constitution de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par la fusion des compagnies du chemin de fer de Paris à Lyon et de Lyon à la Méditerranée aux termes d'une convention signée le . Cette convention est approuvée par décret le [3]. Cette ligne a été mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) le [4]. À voie unique à l'origine, la 2e voie a été mise en service le . Elle a été électrifiée en courant 25 kV - 50 Hz en . Description de la ligneTracé - ParcoursLa ligne a pour origine la bifurcation de Franois située 400 m avant la gare de Franois (sens Dole-Besançon), sur la ligne de Dole-Ville à Belfort. Elle traverse une zone boisée sur 3 km avant de retrouver la vallée du Doubs aux abords de Montferrand-le-Château. Elle franchit cette rivière à trois reprises ; sur la commune de Thoraise, par deux ponts distants l'un de l'autre d'environ 1200m et à environ 4 200 m plus loin, une troisième fois par un pont situé sur la commune de Osselle-Routelle avant d'atteindre Byans-sur-Doubs. Elle quitte alors la vallée du Doubs, traverse une nouvelle zone boisée pour arriver dans le bassin de la Loue. Elle contourne ensuite la Saline royale d'Arc-et-Senans avant de se raccorder à Arc-et-Senans à la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière). CaractéristiquesInfrastructureC'est une ligne à double voie au profil médiocre, les déclivités atteignent 15 ‰. Les vitesses maximum sont faibles en raison du rayon des courbes rencontrées. Les trains, autorails et automotrices sont limités à 100 km/h de Franois à Byans et à 110 km/h de Byans à Arc-et-Senans (120 km/h pour les autorails et automotrices). Si la bifurcation de Franois est franchissable à 100 km/h, celle d'Arc-et-Senans impose un ralentissement à 60 km/h[4]. Elle a été électrifiée en courant alternatif 25 kV - 50 Hz (mise sous tension le ), l'alimentation est réalisée à partir de la sous-station de Liesle télécommandée depuis le central sous-station de Dijon. L'espacement des trains est assuré par un block automatique à permissivité restreinte (BAPR). Toutefois, il existe 2 cantons de block automatique lumineux (BAL) en aval de la bifurcation de Franois et en amont de celle d'Arc-et-Senans. Elle est équipée du contrôle de vitesse par balises ainsi que de la radio sol-train sans transmission de données. SuperstructureExploitation et traficLa ligne est desservie par des trains TER Bourgogne-Franche-Comté des relations Belfort / Besançon - Lons-le-Saunier / Bourg-en-Bresse / Lyon Perrache et Besançon - Mouchard - Saint-Claude Jusqu’en 2018, le TGV Strasbourg-Marseille empruntait la ligne mais celui-ci est reporté depuis 2019 sur la ligne de Paris à Lyon et Marseille à cause de travaux en gare de Lyon Part Dieu Galeries d'images
Notes et références
Bibliographie
Voir AussiLiens internes
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