La ligne « d'Avallon à la ligne de Paris à Dijon » est concédée à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par une convention entre le ministre secrétaire d'État au département de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la compagnie signée le . Cette convention a été approuvée par un décret impérial le [1]. La ligne est déclarée d'utilité publique par un décret impérial le suivant, rendant ainsi la concession définitive[2].
L'indicateur Chaix de 1931 indique 6 trains de voyageurs parcourant la ligne chaque jour : 3 allers et retours, entre Avallon et Les Laumes-Alésia. Le trajet de 48 km se faisait au mieux en 1h30. 4 autres trains de voyageurs faisaient la liaison aller et retour entre Semur-en-Auxois et Les Laumes-Alésia.
Entre Époisses et Les Laumes-Alésia, des trains de céréales assurés par la société Europorte desservaient des silos agricoles à Époisses.
L'Association du Chemin de fer Touristique de l'Auxois (ACTA) fait circuler un autorail ancien X 4787 repeint aux couleurs de l'association sur ce même tronçon durant chaque samedi de juin à septembre et les dimanches de juillet et août[6]. Ce service a été inauguré le samedi .
Du fait d'un déraillement survenu en 2013, toutes les circulations ont été interrompues sur l'ensemble de la section Les Laumes - Époisses, pour une durée indéterminée. La situation reste inchangée en 2020[7].
Notes et références
↑« N° 11555 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 1er mai 1863, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141, , p. 159 - 166 (lire en ligne).
↑« N° 11677 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'exacution d'un chemin de fer d'Avallon aux lignes d'Auxerre à Nevers et de Paris à Dijon : 2 septembre 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1151, , p. 399 - 400 (lire en ligne).