Cette ligne, partie d'un itinéraire de Clermont-Ferrand à Tulle, a été déclarée d'utilité publique par décret impérial le [1]. Un décret impérial du prescrit son adjudication[2]. La concession du « chemin de fer de Clermont-Ferrand à Tulle, avec embranchement sur Vendes » est adjugée par une loi le . La ligne est concédée à Messieurs Narjot de Toucy, conte de Constantin, conte de Bessenval, baron Sichel de Meer-Dervoort et Foriel de Bisschop pour une durée de 99 ans[3].
La ligne est rachetée par l'État selon les termes d'une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie du chemin de fer de Clermont à Tulle. Cette convention est approuvée par une loi le [4].
La ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[6].
Le tracé est très médiocre, les déclivités atteignent 25mm/m sur de longues distances et le rayon des courbes s'abaisse fréquemment à 250 m. Aussi la vitesse des trains est limitée à 75 km/h sur l'ensemble du parcours. La ligne est à voie unique, mais la plate-forme a été conçue pour de la double voie. Il existe 4 tunnels de peu d'importance dont le plus long mesure 155 m. Il n'y a pas de viaducs notables et relativement peu de ponts pour une ligne de montagne.
Sur les huit gares intermédiaires originelles de la ligne, trois seulement sont ouvertes aujourd'hui : Corrèze, Montaignac-Saint-Hippolyte et Égletons. Corrèze et Égletons ont conservé un évitement dont la longueur utile n'excède pas 480 m.
La gare de Tulle a la particularité d'être en impasse. Cette disposition a été choisie à l'origine pour accueillir les trains en provenance de Paris qui étaient censés être longs[7],[8].
Notes et références
↑« no 16278 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Tulle à Clermont-Ferrand avec embranchement d'Eygurande sur Vendes : 19 juin 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 32, no 1628, , p. 325 - 326.
↑« N° 17782 - Décret impérial qui prescrit la mise en adjudication de la concession du chemin de fer de Clermont-Ferrand à Tulle, avec embranchement sur Vendes : 30 avril 1870 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 35, no 1808, , p. 618 - 637.
↑« N° 1411 – Loi qui approuve l'adjudication du chemin de fer de Clermont-Ferrand à Tulle, avec embranchement sur Vendes : 3 août 1872 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 5, no 105, , p. 213 - 233 (lire en ligne).
↑« N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de Chemin de fer : 31 mars 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395, , p. 801 - 823 (lire en ligne).
↑Site numisrail, Clermont-Ferrand à Tulle (Chemin de fer de ...) lire (consulté le 2 juin 2011).
↑« N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 352 - 359 (lire en ligne).
↑SNCF, SNCF Rögion du Sud-Ouest, SNCF, , 276 p., p. 104, 105