Les odonymes indiqués en italique sont des graphies alternatives.
On notera que l'ordre des éléments du nom français de certaines de ces rues reflète son origine germanique ou wallonne : ainsi, dans Féronstrée, le déterminantféron précède le déterminéstrée , élément que l'on peut rapprocher de straat ou Strasse ("rue" en néerlandais et allemand respectivement). De même, Potiérue, Bergerue, Jonruelle…
↑Charles Ledent, « Les noms de rues : où sont les femmes ? », La Meuse,
↑Batte signifiant « quai » en wallon, on ne doit donc pas dire « quai de la Batte ».
↑Bourgmestre liégeois assassiné le à 15 heures, à l’endroit où l’on trouve aujourd’hui la place Xavier Neujean. Représentant du parti des Grignoux, issu de la classe populaire (contrairement au parti des Chiroux), Sébastien Laruelle, victime d’un complot, a été assassiné dans un contexte opposant des partisans des Pays-Bas espagnols et des Français. Sébastien Laruelle eut droit à des funérailles grandioses. Le corps de son traître, René de Renesse, fut exposé deux jours sur le marché, puis brûlé. Pour la petite histoire, 375 ans après son assassinat, les restes de son corps reposent dans un caveau provisoire au cimetière de Robermont.
↑Vinâve signifiant artère principale en wallon, on ne doit donc pas dire rue du Vinâve d'Île
Théodore Gobert (1853-1933) a écrit Les Rues de Liége, en quatre volumes, où l'on peut trouver l'origine du toponyme, l'histoire et des anecdotes concernant la plupart des rues de Liège .
Théodore Gobert, Liège à travers les âges : les rues de Liège, Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975-1978 (1re éd. 1924-1929) (OCLC67986040)
Bénédicte Goessens-Dewez et Flavio Di Campli, Liège, dans la collection Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, Sprimont, Pierre Mardaga et Ministère de la Région wallonne - Direction générale de l'Aménagement du territoire, du Logement et du Patrimoine, 2004.