848-850 : Odon, précédemment abbé de Saint-Savin. Le premier clerc, gardien du tombeau de saint Martial, Ainard, se démit librement en faveur d’Odon, abbé de Saint-Savin en Poitou, l’un des rares monastères en Aquitaine à avoir échappé à la fureur des normands. Odon était régulier et tous les clercs acceptèrent comme lui l’observance la plus étroite, vraisemblablemùent en la règle de Chrodegang, et peut-être pratiquent-ils alors le chant messin.
850-861 : Abbo, prieur de Saint-Savin. Venu remplacer Odon, retourné à Saint-Savin. Abbo était abbé de Saint-Martial quand Charles l'Enfant fut couronné et sacré roi d’Aquitaine à l’abbaye en 855.
1549 : Philippe de Lenoncourt, cardinal, neveu du précédent. La possession de l'abbaye Saint-Martial par Philippe de Lenoncourt est douteuse car Robert de Lenoncourt ne semble pas avoir résigné au profit de son neveu contrairement à ce qu'affirme Gallia christiana
1574 : Jean II de L'Aubespine (et non Sébastien de L'Aubespine comme l'écrit Gallia christiana nova), évêque de Limoges, puis d'Orléans, résigne en 1591
1587 à 1595 : les chanoines de Saint-Étienne officient à Saint-Martial à cause des troubles[6]
1591 : Léonard Clouzeau, le grand-conseil du roi l'autorise à prendre possession de l'abbaye Saint-Martial en 1594 mais abandonne
1598 : Pierre XI Verdier, aumônier de la Reine, abbé de Saint-Martial pendant 54 ans
1652 : Jean-Jacques de Fleyres, cité abbé de Saint-Martial par Gallia christiana, a obtenu la commende de l'abbaye Saint-Martial en 1646, avant la mort de Pierre Verdier. Pierre Verdier et Jean-Jacques de Fleyres meurent tous les deux en 1652.
Bernard Ithier, historien de Saint-Martial, « Trois abbés pour une abbaye. », sur Persée:Portail de revues en sciences humaines et sociales,
Hugues Du Tems, Le clergé de France, ou tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses, & chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, tome 3, p. 269-275, chez Brunet, Paris, 1775 (lire en ligne)
Jean-Baptiste Louis Roy-Pierrefitte, Saint-Martial de Limoges, p. 1-94, dans Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1862, tome 12 (lire en ligne)