Toutes les espèces du genre sauf une possèdent un stipe solitaire. Le stipe conserve chez certaines espèces les bases foliaires jusqu'à la houppe, pour d'autres jusqu'à la couronne. Celle-ci comprend un grand nombre de feuilles.
Les feuilles sont disposées en éventail. Elles sont palmées, nervurées, et les pétioles possèdent des épines sur leurs bords. Elles sont divisées jusqu'au milieu en segments individuels. Les feuilles sont bifides au sommet et ont souvent de fibres terminales.
Les espèces poussent dans différentes zones climatiques. Certaines en zones humides, d'autres dans des zones marquées par des périodes de sécheresses. La majorité des espèces affectionnent le soleil et les sols humides. Certaines espèces sont rustiques, et tolèrent des températures négatives de l'ordre de −8 °C/−10 °C.
Elles sont originaires pour la plupart d'Australie, mais certaines espèces habitent dans l'Asie du Sud-Est et l'archipel malais.
Le nom du genre est en l'honneur de Patrick Murray, baron de Liviston, botaniste écossais dont la collection participa à la création du Jardin Botanique Royal d'Édimbourg. Le genre est parfois mentionné par approximation comme « Livistonia » ou comme « Livingstonia » (Liviston étant une forme archaïque de Livingston).
Livistona est très proche du genre Saribus, et durant une période les espèces de Saribus étaient incluses dans le genre Livistona. Des études récentes plaident néanmoins pour une séparation en deux groupes[2],[3].
Espèces
Vingt-huit espèces reconnues sont répertoriées à ce jour[4].
↑(en) William J. Baker et John Dransfield, « Beyond Genera Palmarum : progress and prospects in palm systematics », Botanical Journal of the Linnean Society, vol. 182, no 2, , p. 207–233 (DOI10.1111/boj.12401, lire en ligne, consulté le )