Louis-Alexandre Himbert de FlégnyLouis-Alexandre Himbert de Flégny
Louis-Alexandre Himbert de Flégny (né à La Ferté-sous-Jouarre le , mort à la Ferté le ) est une personnalité politique française. BiographieIl est le fils de Jean-Antoine Himbert de Perolle, conseiller du roi, receveur des octrois de La Ferté, et de Louise-Constance Buisson. De son mariage avec Marie Françoise Victoire Chardon, il a pour fils Marie Louis François Constant Himbert de Flégny ( à La Ferté-sous-Jouarre - à Paris), baron de Flégny, auditeur au conseil d'État, intendant militaire, sous-préfet, chevalier de la Légion d'honneur, lui même marié avec Clémence Hermance (1805-1879), fille du 2e comte d'Haubersart, pair de France. Carrière PolitiqueIl est officier supérieur des Eaux et Forêts avant la Révolution. Il est élu maire de La Ferté-sous-Jouarre en 1791 puis, dès le , Député de Seine-et-Marne à la Convention nationale, mandat durant lequel il refusera de voter la peine de mort lors du procès de Louis XVI. Secrétaire de cette assemblée, il fit décréter la démonétisation des assignats à face royale. Sous le régime du Directoire, il entre au Conseil des Anciens. En 1794, il rédige des Rapport et Projet de Décret sur les Écoles vétérinaires ; imprimé par ordre de la Convention nationale[2], un rapport très proche de celui de la Commission d’Agriculture. Partisan de Bonaparte et favorable au coup d'état du 18 brumaire an VIII, il fut nommé membre du Tribunat le 4 nivôse an VIII et soutint la politique du 1er Consul. Il est nommé Préfet des Vosges le 6 brumaire an XII () jusqu'en janvier 1814. Arrêté en effet en [3] entre Épinal et Igney où se déroulent dans les Vosges. Il est retenu prisonnier de guerre des Cosaques à Ulm. Œuvres
HommagesMembre de l'ordre de la Légion d'honneur. CitationÀ propos du procès de Louis XVI, Himbert de Flégny dit : « Je viens comme législateur, et non comme juge, prononcer une mesure de sûreté publique. Je déclare que ce n'est point le refus de l'appel au peuple qui m'y détermine, c'est le sentiment intime que je n'ai pas le pouvoir de juger. Le peuple m'en a convaincu en nommant des hauts jurés pour une haute cour nationale. Il ne m'a pas donné un pouvoir dont il avait investi ces hauts jurés. Vous avez cassé la haute cour nationale. Eh ! Ne craignez-vous pas que l'histoire ne vous accuse d'avoir usurpé un pouvoir qui vous manquait ? Je vote pour la réclusion pendant la guerre et le bannissement après la paix. » Voir aussiSources
Notes et références
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