Louis, né à Mézières-en-Brenne le , mort jeune[2],[3] ;
René, né à Mézières-en-Brenne le et mort en Avignon en 1521, baron de Mézières, qui continue la famille[2],[14],[15].
Mort et sépulture
Le bâtard du Maine établit son testament le [2],[5] et meurt la même année, avant le mois de mai. Il choisit l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne comme lieu de sépulture[2],[16], en attendant que la chapelle qu'il y fait construire soit achevée :
« Je ordonne ma sepulture en léglise de la Magdalaine de Mazière, pour ce que ma chappelle, que j'ay ordonnée estre faicte près ladicte eglise, n'est pas encore faicte, et après que madicte chappelle sera parfaicte, je vuelx que mon corps soit mis en madicte chappelle, en une voulte que j'ay ordonnée y estre faicte, et ma femme auprès de moy, si bon lui semble[17]. »
Cette petite chapelle, située au nord de l'édifice principal de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne, qui date du XIVe siècle, est achevée après la mort de Louis d'Anjou-Mézières. Elle comporte deux travées avec deux fenêtres[5].
Dans ce même testament, Louis d'Anjou-Mézières prévoit une rente perpétuelle pour l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne[8], dote sa fille survivante, Renée, et prévoit un legs pour sa fille naturelle, Françoise[16].
Le bâtard du Maine est représenté sur un vitrail d'une fenêtre de l'autre chapelle de cette église, la chapelle d'Anjou, érigée au XVIe siècle par son petit-fils Nicolas d'Anjou-Mézières[18],[19]. Selon l'hypothèse avancée par Eugène Hucher, Louis d'Anjou-Mézières est également représenté sur un vitrail de la cathédrale Saint-Julien du Mans, ce que Jean-Bernard de Vaivre conteste[20].
Armoiries
D’azur semé de fleur de lys d’or au lion d‘argent posé en chef et à dextre, à une barre d’argent brochant sur le tout, à la bordure de gueules[21].
Ou : D’azur à trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules, brisée au canton dextre d'un lion d‘argent à la barre d’argent[2].
↑Joël Blanchard, « Commynes et la justice : les Mémoires, « autobiographie judiciaire » ? », dans Bruno Lemesle et Michel Nassiet (dir.), Valeurs et justice : Écarts et proximités entre société et monde judiciaire du Moyen Âge au XVIIIe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 198 p. (ISBN978-2-7535-6810-5, DOI10.4000/books.pur.123366, lire en ligne), p. 117–128.
↑Philippe Contamine et Marie-Hélène Tesnière, « Jeanne de France, duchesse de Bourbon, et son livre d’heures », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, vol. 92, no 1, , p. 5–65 (DOI10.3406/piot.2013.2122, lire en ligne, consulté le ).
↑Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France : Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, t. 1, Éditions héraldiques, , 395 p. (lire en ligne), p. 193.
Maurice de Laugardière, « Les vitraux de Mézières-en-Brenne (Indre) », Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques, 1934-1935, p. 647-658 (lire en ligne).
Françoise Perrot, « L'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézière-en-Brenne », dans Congrès archéologique de France 142e session 1984 Bas-Berry, Paris, Société française d'archéologie, , 386 p. (lire en ligne), p. 192-200.
Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN2-9501509-2-6).
M. de La Villegille, « Testament de Louis, bâtard du Maine », Compte rendu des travaux de la société du Berry à Paris, vol. 8, 1860-1861, p. 180-189 (lire en ligne).